vendredi 21 décembre 2012

Un nouvel Observatoire national des Cédez le passage cycliste au feu (ONCPC)

L’arrêté du 12 janvier 2012, relatif à la signalisation des routes et des autoroutes, a créé un nouveau panneau le "cédez le passage cycliste au feu". Il peut être utilisé dans un carrefour à feu pour permettre aux cyclistes de tourner à droite (ou d’aller tout droit) lorsque le feu est rouge, sans toutefois bénéficier de la priorité. Cette possibilité n’est cependant pas généralisée à chaque carrefour car certains peuvent présenter des caractéristiques incompatibles avec la sécurité de ce mouvement. L’objectif est d’accroître la sécurité des cyclistes tout en diminuant leur temps de parcours.

Cette nouvelle signalétique soulève des interrogations quant aux modalités de mise en oeuvre. C'est pourquoi est né un observatoire national pour favoriser les échanges entre collectivités ayant déjà mis en oeuvre cette mesure et celles qui l'envisagent. Il doit permettre aux acteurs de l'aménagement d'accéder aux informations sur l'utilisation de ce panneau et contribuer à son déploiement sur le territoire.

Cet observatoire se présente sous la forme d'un site internet.

À ce jour, les témoignages de 36 collectivités qui ont d'ores et déjà installé ces panneaux sont recensés.

Observatoire national des Cédez le passage cycliste au feu (ONCPC)
http://www.voiriepourtous.developpement-durable.gouv.fr/le-cedez-le-passage-cycliste-au-r180.html

Télécharger gratuitement la fiche technique « Cédez le passage cycliste au feu rouge » (Fiche vélo-aménagement n°5 – décembre 2012)
http://www.certu-catalogue.fr/fiche-velo-amenagements.html


mercredi 19 décembre 2012

Optimove, un jeu coopératif sur la mobilité urbaine empruntable à l'IREPS à Rouen


 L'IREPS Haute-Normandie (Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé) vient d'acquérir un jeu de plateau coopératif "Optimove", créé par une association belge "Empreintes". 

Il vise à encourager les jeunes, mais aussi les adultes, à se déplacer autrement pour lutter contre le changement climatique." Optimove" aborde la question de la responsabilité collective en matière de mobilité et sensibilise les joueurs à l'impact de leurs choix de mode de transport sur le changement climatique, l'environnement, la sécurité routière, la santé, l'aménagement du territoire. Il aborde également la question de la gestion du temps lié aux différents moyens de transport.

Le plateau de jeu, une ville avec son centre et ses quartiers périphériques, est tout d'abord aménagé par les participants, à l'aide d'une trentaine de petits blocs représentant les services d'une ville (police, maison de jeunes, magasins, poste...). Chaque équipe reçoit ensuite sa mission : aller au cinéma, acheter des timbres, aller à l’hôpital et choisit son mode de déplacements pour s'y rendre… Mais attention : les émissions de CO2 générées par les déplacements sont rassemblées dans un pot commun que l’on ne peut faire déborder ! Il faut donc coopérer tous ensemble pour réaliser les missions en respectant cette limite… Quelle combinaison de transport choisir ? En empruntant quel itinéraire ? Les joueurs sont aussi invités à répondre à des questions sur la mobilité, l'environnement ou la sécurité routière, permettant d'avancer et favorisant le débat d'idées. Ce jeu suscite réellement la réflexion et l'interaction entre participants.

Le travail de l'animateur est essentiel pour expliquer les enjeux abordés dans le jeu et pour lancer le débat sur la mobilité.


Carte d'identité du jeu

  • Date et lieu d'édition : septembre 2007 - Namur
  • Approche : jeux

  • Support : mallette en bois, 13x68x58cm, 11kg
  • Thèmes : mobilité/transport, milieu urbain.
  • Mots-clés : mobilité, transport, milieu urbain, ville, aménagement, sécurité routière.
  • Publics : jeunes, adultes, animateurs/éducateurs.
  • Tranche d'âge : 12 à 99 ans
  • Nombre de joueurs : idéalement de 7 à 14 joueurs (min. 4, max. 21) + 1 meneur de jeu. Une partie moyenne dure 45 minutes
  • Documents mis à disposition : 
- Règle du jeu
- Portefeuille de lecture sur les trois thématiques permettant à l'animateur de jeu d'aller plus loin dans ses réponses aux questions que les joueurs peuvent se poser.

Pour plus d'information :
http://www.cres-rouen.org/documentation.php

vendredi 7 décembre 2012

Innovation : des bus avec le pot d'échappement sur le toit pour améliorer la qualité de l'air des usagers de la rue

Une bonne nouvelle pour les mères et pères, promenant leurs enfants en poussette dans l'agglomération rouennaise mais aussi pour les automobilistes : les nouveaux TEOR de La CREA disposent de pots d'échappement sur leur toit afin d'améliorer la qualité de l'air des usagers de la rue (piétons, cyclistes, automobilistes...). Cette innovation fait suite à l'étude Exposilla, coordonnée par l'INSERM, en partenariat avec Air Normand et le CERTAM (cf. ci-dessous) dont l'objectif était de caractériser de façon dynamique l'exposition aux polluants atmosphériques dans l'habitacle de véhicules routiers. De cette étude , il ressortait que le positionnement de l'échappement au niveau de la route et la distance du véhicule émetteur du sillage (PM, NO, NO2) avait un impact fort sur la qualité de l’air dans l'habitacle des automobilistes qui suivaient ces véhicules émetteurs. De plus, l'étude a mis en évidence que la densité du trafic était relativement indépendante du problème : le sillage prime largement sur la pollution de fond.

Concevoir des véhicules avec des pots d'échappement sur le toit est donc apparu comme une solution prometteuse. La CREA a ainsi fait équiper ces nouveaux TEOR de cette technologie. Des analyses de la qualité de l’air vont être effectuées pour confirmer l’intérêt de cette technologie.

Le programme EXPOSILLA (Exposition polluants sillage automobile) 
Pendant longtemps, l’estimation des doses reçues dans l’habitacle automobile a été basée sur ce qui était mesuré en extérieur au niveau des sites en proximité de trafic routier. La qualité de l'air respirée par les occupants des véhicules était en revanche, jusque là peu étudiée. C'est ainsi que pour la première fois en France, à Rouen, des mesures très fines ont été réalisées, à l'aide d'une voiture spécialement équipée, sur une distance de 6 000 km au cœur du trafic dans l'agglomération rouennaise et en Ile-de-France. L'étude a démontré que "l'habitacle du véhicule est une enceinte très fortement polluée et ne représente en aucun cas une protection contre la pollution extérieure". Les fortes teneurs constatées ont surpris les experts eux-mêmes et ont posé de nouvelles questions ne serait-ce qu'en termes de santé.

Pour en savoir plus sur la qualité de l'air dans l'habitacle de la voiture
http://www.airnormand.asso.fr/Publications/Publications-telechargeables/L-Air-Normand
http://www.arehn.asso.fr/PDIE/bpbo4.pdf

jeudi 29 novembre 2012

Permis piéton et cycliste pour les enfants : des outils pédagogiques à la disposition des enseignants

Ceux sont deux initiatives nationales de prévention :
  •  du risque piéton chez les enfants de 8/9 ans, lancée en octobre 2006 dans les écoles, mise en œuvre par la Gendarmerie nationale, la Police nationale et la Préfecture de police, pilotée et financée par l'Association Prévention MAIF et parrainée par la Sécurité Routière.
  • du risque cycliste, chez les élèves de 10/11 ans lancée, en octobre 2008 par l'association Prévention MAIF dans les écoles.
Le principe est de faire passer aux enfants leur Permis piéton ou cycliste. Par des mises en situation et un jeu de questions-réponses, la démarche enseigne au-delà des règles de circulation piétonne et cycliste, le sens de la responsabilité individuelle, grâce à un ensemble de précautions, de réflexes et d’astuces supplémentaires permettant aux enfants d’assurer leur propre sécurité. Les enfants et leurs parents sont ainsi sensibilisés aux règles indispensables de circulation à pied ou à vélo.

Depuis 2009, le "Permis Piéton" s'adresse aussi aux enfants en situation de handicap : non ou malvoyants, sourds ou malentendants et à mobilité réduite. Couleurs, typographies, illustrations, audio-description, sous-titrage, lexique et conseils spécifiques permettent à tous les enfants, qu'ils soient valides ou en situation de handicap, de passer leur Permis piéton.

Ces outils s'intègrent naturellement dans le continuum éducatif déployé par la Sécurité routière en partenariat avec l'Education nationale. Ils sont
à la disposition des enseignants dans le cadre de l'APER - Attestation de Première Education à la Route -, créée par le Comité Interministériel de la Sécurité routière (CIRS) du 25 octobre 2000 pour sensibiliser les enfants, dès le plus jeune âge, aux dangers de la route. L'APER se déroule dans le cycle primaire et valide l'acquisition de savoirs et de savoir-faire liés à l'usage de la rue et de la route. Ces outils peuvent également être associés à la mise en place de pédibus ou vélobus.

"Permis piéton" et "Permis Cycliste" se présentent sous la forme de kits pédagogiques prévus pour une classe de 30 élèves. Ils sont remis gracieusement à chaque enseignant qui le souhaite par les bénévoles de l’association Prévention MAIF. Ce kit contient tous les éléments nécessaires à la sensibilisation des enfants : 30 codes, 1 DVD, 30 fiches d'examen, 30 Permis, un guide de l'enseignant et une affiche.


Pour obtenir des kits Permis piéton et permis cycliste, adressez-vous à l'antenne Prévention MAIF la plus proche de chez vous :

  • Antenne Prévention MAIF de l'Eure, 2 boulevard de Normandie, BP 588  27005 Evreux cedex -  
Tél. : 02 32 39 07 03 - prevention.maif.evreux@maif.fr

  • Antenne Prévention MAIF de Seine-Maritime, 129 boulevard de l' Europe , BP 1038  76172 Rouen cedex -
Tél. : 02 35 03 12 92 -
prevention.maif.rouen@maif.fr

Pour en savoir plus :
http://www.permispieton.com
http://www.ensembleavelo.fr


D'autres ressources pédagogiques sur le site portail de l'Education nationale dédié à la sécurité routière
http://eduscol.education.fr/education-securite-routiere

vendredi 26 octobre 2012

Pour augmenter la part modale du vélo, développons les vélo-écoles

Crédit photo : Avélo

Le vélo est un mode de déplacement de plus en plus utilisé par les citoyens mais sa part modale est encore faible comparativement à celle de la voiture : en 2008, seuls  2,85 % des déplacements sont effectués à vélo (Source : Club des villes et territoires cyclables). Hubert Peigné, coordonnateur interministériel pour le développement de l’usage du vélo de 2006 à 2011, considère l’enseignement de la mobilité à vélo comme un puissant levier pour développer ce mode de déplacement en France.

Beaucoup de citoyens aimeraient s’y mettre mais ne se sentent pas à l’aise dans la circulation en ville ou ne savent pas faire du vélo. Pour lever ce frein, il est pertinent aujourd’hui de développer les vélo-écoles. La Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) a réalisé en juillet 2012 une enquête sur le sujet. Depuis la création de la première vélo-école à Montreuil en 1999, 34 autres vélo-écoles associatives ont vu le jour dans les villes françaises. D'autres sont en projet. A ce jour, 35 formateurs salariés et 128 formateurs bénévoles sont mobilisés.  La grande majorité des vélo-écoles s’adressent aux adultes, qui sont aussi bien des vrais débutants (femmes étrangères, en réinsertion), que des personnes qui souhaitent reprendre confiance pour circuler en ville. 50 % des vélo-écoles interviennent auprès d’enfants (en milieu scolaire ou non). Certaines vélo-écoles comme par exemple Avélo à Rouen interviennent également auprès d'entreprises dans le cadre de plan de déplacements.

Afin de professionnaliser l'activité de vélo-écoles, une instance française de coordination "apprentisage de la mobilité à vélo" travaille à la mise en place d'un certificat de qualification professionnelle "Educateur mobilité à vélo". Il constituera un diplôme professionnel reconnu par l'Etat, de 140 heures de formation, à l'attention de ceux qui veulent en faire une activité professionnelle rémunérée. Cette instance de coordination regroupe la FUB, les Moniteurs cyclistes français, la Fédération française de cyclisme, la Fédération française de cyclotourisme et le Club des villes et territoires cyclables. En attendant l'existence de ce certificat, il est possible de se former grâce aux formations "initiateur mobilité à vélo", d'un volume de 24 heures, proposées par des fédérations telles que la FUB.


Crédit photo : Avélo
La dynamique des vélo-écoles est lancée : coopération des acteurs, amélioration de la visibilité des vélo-écoles et démarche de qualification en cours d'élaboration. Si l'on veut faire de l’apprentissage un puissant levier du développement du vélo et de l’écomobilité, il est important aujourd'hui que les collectivités locales se mobilisent et soutiennent cette dynamique. Il est tout aussi important que les acteurs du monde de l'éducation s'approprient ce sujet et mettent en place un apprentissage du vélo dans la circulation à l'instar de nos amis belges de l'association Pro Velo qui ont créé le Brevet cycliste pour les élèves de 6e et 5e. Ce Brevet offre aux jeunes la perspective de devenir acteurs de leur mobilité. Encadrés par leurs enseignants et/ou les formateurs de Pro Velo, les élèves apprennent, dans leur environnement immédiat, les bases de la conduite à vélo, en sécurité et en autonomie, en site protégé mais aussi sur la route
 

Trois vélo-écoles en Haute-Normandie :
A Rouen : Avélo. courriel : avelo@numericable.fr
A Evreux : Cicérone. Courriel : cicerone27@cicerone-tandem.fr
Au Havre : La Roue libre : https://www.facebook.com/rouelibre.lehavre

Liens utiles : 

  • Enquête vélo-écoles FUB - juillet 2012
http://www.fubicy.org/spip.php?article349
  • Liste des vélo-écoles françaises
http://www.fubicy.org/IMG/pdf/coordonnees_velo_ecoles_FUB.pdf
  • Dossier du Club des villes et territoires cyclables : À l’école du vélo ! Accompagner l’essor des vélo-écoles (mai-juin 2011)
http://www.villes-cyclables.org/modules/kameleon/upload/V-V50_BAT_FINAL_WEB.pdf
  • Site du brevet du cycliste belge
http://www.brevetducycliste.be
  • Site de l'association belge Pro Velo
http://www.provelo.org

mardi 16 octobre 2012

Innovation : un abri à vélos solaire public équipé d'un dispositif de recharge par induction, une 1ère mondiale



Haguenau, une commune alsacienne de 36 000 habitants, devient ville test en proposant au grand public un abri à vélos solaire équipé du dispositif de recharge par induction. L’abri installé au centre-ville, rue de la Moder, permet à tout cycliste de garer et de recharger son vélo à assistance électrique, quel que soit le modèle.

Cette réalisation est le fruit du partenariat entre la Ville de Haguenau et l'entreprise Sew-Usocome, située sur le territoire communal, qui a mis au point un système de recharge de véhicules électriques (vélos ou voitures) sans contact, grâce à un procédé par induction. La ville de Haguenau met cette innovation à la disposition de tous les cyclistes, habitants et visiteurs, librement et gratuitement. Il s'agit d'une première mondiale.

Cet abri à vélos solaire, de technologie 100 % française, permet d’accueillir 10 vélos : 4 vélos électriques à recharge classique (prise électrique), 2 vélos à recharge de batterie sans contact et 4 vélos « traditionnels ».

Comment fonctionne la transmission d’énergie sans contact ?
Le cycliste recharge simplement les batteries de son vélo en le stationnant sur une plaque de transfert intégrée dans le sol. Un champ magnétique se crée à travers la béquille, permettant la transmission d’énergie électrique. Ainsi, avec ce système, on s’affranchit des branchements et prises électriques. Cette technologie de transfert d’énergie sans contact est déjà utilisée pour des applications industrielles, et est désormais proposée pour le vélo.

Téléchargez le dossier de presse :
http://www.ville-haguenau.fr/sites/default/files/images_contenu/presse/abrivelossolaire/Dossier%20de%20presse%20Abri%20velos%20solaire.pdf

vendredi 12 octobre 2012

Observatoire régional de santé Île-de-France : les bienfaits de la pratique du vélo

 L'Observatoire régional de santé Île-de-France (ORS) vient de publier, à l'occasion de la semaine européenne de la mobilité, une étude évaluant les bénéfices et les risques sanitaires d'une augmentation de la pratique du vélo en Île-de-France à l'horizon 2020.  

Les résultats montrent que les bénéfices sur la santé de la pratique du vélo sont largement supérieurs au regard des risques potentiels (sécurité, pollution).

Il s'agit de la première étude française qui intègre une large gamme d'impacts sanitaires, à partir des résultats de la recherche internationale appliqués à un territoire donné. Bien que centrées sur la région parisienne, la méthodologie pourra être appliquée sur d'autres secteurs géographiques. Ce travail a été effectué sur la base de scénarios partagés avec les décideurs de la Ville de Paris, de la Région Île-de-France, des Conseils généraux et du Syndicat des Transports d'Île-de-France.

Une évaluation des différents impacts possibles a été réalisée :
- Bénéfices individuels : effets positifs sur la santé de l’activité physique, baisse du stress lié aux transports motorisés ;
- Bénéfices collectifs : baisse de la pollution atmosphérique, baisse du bruit, baisse de l’accidentologie causée par les voitures, baisse des gaz à effet de serre ;
- Risques individuels : hausse de l’accidentologie des cyclistes, exposition à la pollution atmosphérique ;
- Risques collectifs : hausse de l’accidentologie causée par les cyclistes.


Les résultats montrent :

- Des bénéfices sur la santé de la pratique du vélo largement supérieurs aux risques : avec un doublement de la pratique du vélo en Île-de-France en 2020 (soit 4 % de l’ensemble des déplacements), les bénéfices
d’une augmentation de la pratique du vélo en Île-de-France, en termes de mortalité,  seraient 20 fois plus élevés que les risques.

- Un ratio bénéfices/risques particulièrement élevé grâce aux bénéfices de l’activité physique liée à la pratique du vélo, et qui s’avère plus important au fur et à mesure que l’on s’éloigne du cœur de l’agglomération parisienne.

- Une hausse de la pratique qui n’implique pas une hausse de l’accidentologie dans les mêmes proportions et qui, avec un fort report d’automobilistes vers le vélo, peut même s’accompagner d’une baisse de l’accidentologie globale.

- Un impact sur la pollution de l’air et sur le bruit positif mais relativement faible, toutefois potentiellement plus important si la hausse de la pratique du vélo s’accompagne de politiques ambitieuses de réduction de la vitesse et de la circulation en ville.

- Enfin, un risque d’exposition à la pollution atmosphérique des cyclistes plus élevé que le risque d’accidentologie. Ces résultats sont dus à un niveau de pollution particulièrement important en Île-de-France. Cependant, l’exposition du cycliste diminue à mesure que la place du vélo dans la ville s’écarte de la circulation.

Cette étude, qui montre que les bénéfices sur la santé de la pratique du vélo sont largement sous-estimés par rapport aux risques, en particulier d’accidentologie, va permettre ainsi de guider les politiques de promotion du vélo et plus largement des "mobilités actives", nationales ou locales.

Synthèse des résultats sur la mortalité en Île-de-France
  *Le ratio bénéfices/risques (B/R) est calculé avec le bénéfice minimal et le risque maximal
Scénario 1 : 4 % de part modale du vélo en Île-de-France
Scénario 2 : 8 % de part modale du vélo en Île-de-France
Scénario 3 : 20 % de part modale du vélo en Île-de-France

Sources : SOES, Insee, Inrets - ENTD 2008 ; Inserm Cépi DC ; Driea - Observatoire régional de la sécurité routière- ; Irmes ; Airparif ; Insee RP ; Exploitation ORS Île-de-France

Téléchargez





jeudi 27 septembre 2012

Astuces pour pérenniser le pédibus


Le forum des associations de Pont-de-l'Arche
• Tenir un stand au forum des associations à chaque rentrée scolaire : les parents et enfants s'inscrivent au pédibus et reçoivent un kit - vêtement de pluie, sac... - (40 enfants inscrits grâce à cet évènement à Pont-de-l'Arche !)




• Participer à l'évènement international "Marchons vers l'école" qui a lieu chaque année en octobre pour lancer ou relancer la dynamique (http://www.iwalktoschool.org)

• Présenter le pédibus lors des réunions de rentrée de l'école


• Rédiger des articles dans le bulletin municipal avec présentation des parents accompagnateurs.


• Réaliser un trombinoscope des parents accompagnateurs et le diffuser


• Introduire l'animal (âne ou cheval)
http://clubecomobilitehn.blogspot.fr/2012/09/retour-dexperience-lasinobus-de-louviers.html
http://clubecomobilitehn.blogspot.fr/2012/07/un-hippobus-offranville-dans.html


• Aborder le pédibus sous l'angle sécurité routière, santé
 

Les seniors accompagnent les enfants du pédibus
de Saint-Léger-du-Bourg-Denis.
• Faire appel à des seniors pour l'accompagnement : grands-parents, associations de randonnée, Clubs du 3e âge... (Cela fonctionne à Saint-Léger-du-Bourg-Denis !)

• Faire passer aux enfants le permis piéton

( http://www.permispieton.com)

• Mettre à disposition un agent municipal pour lancer la dynamique.


• Montrer l'exemple : élus présents pendant les premières semaines.


• Récompenser les bénévoles participants (parents, seniors...) : cadeau à Noël, offrir une place de spectacle (pour les communes)…


• Organiser des moments festifs (barbecue du pédibus, rencontre autour d'un café, fête des voisins)

 Tenir un stand pédibus à la kermesse (un jeu en préparation au Club écomobilité scolaire)

• Former les parents accompagnateurs avec l'aide de la police municipale

Logo réalisé par les enfants du centre de loisirs de Pont-de-l'Arche











• Impliquer les enfants dans la création d’un logo, d’une chanson, d’un dessin (temps scolaire ou périscolaire)


• Solliciter les élèves du Conseil municipal des enfants (à créer s'il n'existe pas)
 



Faire passer les chartes, inscriptions, dépliants pour convaincre (http://www.arehn.asso.fr/ecomobilite/plaquette_pedibus.pdf), dans les cahiers de liaison des enfants de l'école

• Réaliser des animations pédagogiques dans les classes (http://www.cardere.org)

 • Utiliser les nombreuses ressources pédagogiques qui existent

(http://arehn-asso.superdoc.com/Documents/pdf/Fichepedago/fiche_pedago_plan_deplacements_scolaires.pdf)

Faites-nous part de vos astuces pour compléter la liste !

mardi 11 septembre 2012

Retour d’expérience : l’asinobus® de Louviers


L’atelier d’échanges du Club écomobilité scolaire qui s’est tenu le 19 juin 2012 à Louviers, en partenariat avec la Ville et l’association Le Chemin du halage, a  réuni une vingtaine de participants. Une visite de terrain puis les nombreux échanges entre membres du Club nous ont permis d’en savoir plus sur l’asinobus® de Louviers

Il a fonctionné du 12 mars 2012 jusqu’à la fin de l’année scolaire à titre expérimental et a repris à la rentrée scolaire de septembre 2012. Il fonctionne sur deux lignes en alternance : le lundi et mardi vers l’école Jean Moulin, via le quartier des Tisserands, le jeudi et vendredi vers l’école Anatole France, via le quartier Maupassant. Le pédibus fonctionne les autres jours de la semaine et aucune différence d’effectif n’a été constatée, les jours où les ânes sont absents. Les cartables des écoliers sont installés sur le dos des ânes, Pom et Nénette, grâce à un équipement adapté. L’équipe enseignante a apporté son soutien actif au projet.

Le pédibus avait été initié auparavant, mais très vite, un effritement du projet avait été constaté, la grande majorité des parents ne souhaitant pas confier leurs enfants à des parents non connus. L’idée d’introduire l’animal dans le pédibus est alors née. Une expérimentation a ainsi été lancée avec l’association Le Chemin du halage. Une animatrice a été embauchée. Du jour où l’animal est arrivé dans le pédibus, la confiance des parents envers l’équipe accompagnatrice s’est instaurée. « L’animal fédère de façon magique, merveilleuse, les personnes », selon Pascal Vidaillac, directeur du Centre social Pastel de Louviers, qui coordonne le projet. L’asinobus® permet ainsi de rendre plus attractif le dispositif de pédibus mis en place par la Ville de Louviers depuis quelques mois.

Il s’agit du premier asinobus® régulier en France avec des ânes bâtés. Les deux ânes assurent d’autres tâches : le ramassage des corbeilles de déchets en ville, l’entretien d’un espace naturel appartenant à la commune et géré par la Communauté d’agglomération Seine-Eure (dans l’impasse des prés où ils paissent quand ils ne sont pas en activités) et l’animation dans les centres de loisirs ou lors d’évènements organisés par la Ville (carnaval, Louviers Plage…). Selon Solveig Rassat, coordinatrice de l’association du Chemin du halage, l’âne est attractif pour les enfants et les personnes éloignées de l’emploi. Il permet la création de lien social. Par exemple, grâce à l’asinobus®, un enfant est devenu assidu à l’école. Des jeunes exclus de l’emploi et peu qualifiés peuvent retrouver un emploi grâce à l’introduction de l’animal dans les services publics. C’est un projet simple à mettre en place avec quelques contraintes facilement surmontables, et qui nécessite le soutien de quelques personnalités de la collectivité. L’animal dans la ville régule la circulation : « Mieux vaut deux ânes dans la ville qu’un dos d’âne » ajoute Solveig.

Pour mettre en place un tel projet, il faut du temps, tous les acteurs, notamment les élus, doivent changer leurs pratiques. Ils doivent apprendre à se saisir des richesses de leur territoire. C’est un travail de longue haleine. Faire porter le projet d’asinobus® par le centre social Pastel a été, par exemple, une vraie réussite. La convention entre le Chemin du halage et la Ville de Louviers a permis de créer un emploi de 20 heures par semaine de « cant’anier », cette personne est chargée de piloter les deux ânes, Pom et Nénette, dans toutes leurs fonctions.

Contact : Pascal Vidaillac, courriel : pascal.vidaillacatville-louviers.fr

 Le Chemin du halage

Cette entreprise sociale et solidaire a pour objectif de promouvoir l'énergie de trait, Cheval et âne, comme une énergie moderne, durable et renouvelable. Ses domaines d'application sont l'agriculture, le tourisme et la gestion des services publics (déchets, espaces naturels…).
  

Contact : Solveig RASSAT, courriel : lecheminduhalageatfree.fr

 Photos : Gérard Pontini/Ville de Grand-Couronne, Anne-Sophie de Besses/AREHN 

vendredi 7 septembre 2012

Park(ing) Day 2012, ça approche !

Pour vous, c'est quoi une place de parking ? Un rectangle de béton payant réservé au stationnement des véhicules? Et si ça devenait... un potager... un espace de détente... un studio d'enregistrement de radio ?

PARK(ing) DAY est un événement mondial annuel ouvert à tous qui a lieu le 3e week-end de septembre, durant lequel citoyens, artistes collaborent pour transformer temporairement des places de parking payantes en espaces végétalisés et conviviaux. Finalement, une place de parking ça reste une surface ouverte dans l'espace public, que l'on peut occuper à sa façon, tant qu'on la paye.

PARK(ing) DAY est une réflexion globale sur l'espace urbain, sur la place qui y est faite à la nature et sur la qualité de vie en centre-ville. Cet évènement nous révèle temporairement les possibilités offertes par de tels espaces, et nous aide à changer notre regard sur la ville que l'on aimerait plus durable.

Depuis sa création en 2005 à San Francisco par Rebar, un collectif d'artistes et de paysagistes, Park(ing) Day a déjà rassemblé dans le monde entier plus de 180 villes dans plus 30 pays. Des milliers de personnes, guidés par les mêmes principes, ont créé des centaines d'installations sur des places de parking, générant ainsi un événement annuel international.

Tous ceux qui, le temps d'une journée, souhaitent donner à ces espaces un autre visage, se retrouveront le vendredi 21 septembre et le reste du week-end partout dans le monde, en France, à Rouen... Alors participons à ce mouvement international !

Pour participer :
  •     Parcourir les photos et vidéos des éditions précédentes, pour se donner des idées
  •     Investir une place de parking avec créativité : jardin, espace de massage, table de dégustation, poulailler, table de ping-pong, quiz, présentation du pédibus...
Et échanger avec les passants sur notre vision de cet espace public !

Et le 22 septembre, on réinventera Rouen ensemble : PARK(ing) DAY " La ville réinventée" 13 h-17 h

Radio, street art, lectures, ateliers pour faire ses produits soi-même, ses seedbombs... A l’antenne, on réinventera la ville pour se déplacer, manger, s’informer, partager autrement. On repensera l’architecture, on plantera des petites graines d’art, on partagera nos idées, nos fichiers, nos légumes!
Site internet :
http://rebeccarmstrong.net/2012/09/05/parking-day-rouen-j-17-reinventons-la-ville
http://www.facebook.com/events/304817439613965
Localisation : à venir

Plus d'information : 
http://www.parkingday.fr
http://parkingday.org

"M ta Terre", un site internet de l'ADEME pour sensibiliser les jeunes au développement durable

Ce site internet a été créé à l'attention des jeunes générations pour les informer et les aider à rendre leur quotidien plus… durable. " M ta Terre " emprunte les codes des jeunes pour proposer une information vivante liée au respect de l'environnement et au développement durable. Le site traite de sujets de fond, inévitables, comme « Le changement climatique » ou « Le développement durable ».

" M ta Terre " propose aussi des vidéos et des animations en tout genre, des reportages, des ressources pédagogiques, des jeux interactifs et des informations sur les métiers du développement durable...

Chaque mois, " M ta Terre " anime un dossier selon l’envie des internautes. Le dossier du mois de septembre 2012 : Et sans le pétrole, on fait quoi ?

http://www.mtaterre.fr/dossier-du-mois.html

D’autres contenus, plus courts, traitent des bonnes idées, des bons gestes, des bons conseils parce que tout est bon à prendre dans le développement durable.

 Ce site est une ressource pédagogique intéressante pour les jeunes mais aussi pour les enseignants et animateurs.

Consultez le site :
http://www.mtaterre.fr

jeudi 6 septembre 2012

Un grand pas vers l'intermodalité en Haute-Normandie avec Atoumod

Simplifier la mobilité en Haute-Normandie, tel est l’objectif d’Atoumod, pour lequel les 15 Autorités Organisatrices de Transport (AOT) associent leurs compétences, leur savoir, leurs moyens et mettent en place des mesures innovantes avec :
• un système billettique sur tous les réseaux de transport public ainsi qu’une carte à puce unique ;
• une information multimodale proposée sur plusieurs médias (Internet www.atoumod.fr, mobile par la suite) ;
• une tarification avec un titre unique et avantageux pour un trajet intermodal.

Il s'agit d'une première en France, à l’échelle d’une région : les 15 collectivités en charge des transports se sont fédérées pour proposer à la population, dans un même pack de services, toutes les informations sur tous les modes de déplacement, la tarification et la billettique.

Sans voiture, habiter Rouen, se rendre à Gisors, comment faire ? De Serquigny, aller à Forges-les-Eaux, un vrai casse-tête ? Et bien non ! Grâce à Atoumod, nos déplacements dans toute la Haute-Normandie sont simplifiés! Sur le site http://www.atoumod.fr, on peut y calculer un itinéraire et le temps de trajet, à pied, en vélo, en train ou en bus, en covoiturage et même en bateau puisque la liaison trans-Manche Dieppe-Newhaven est prise en compte !

 Jusqu’à la mi-2013, la carte sans contact Atoumod va être progressivement mise à la disposition des usagers sur tous les réseaux partenaires. Dans cette démarche initiée et pilotée par la Région Haute-Normandie, 20 000 cartes Atoumod sont déjà en circulation sur le réseau de train TER depuis le 1er janvier 2011. Ce déploiement sera progressif. Depuis début septembre, les réseaux Transbord de la Communauté d'agglomération Seine-Eure et Transurbain du Grand Evreux sont équipés ainsi qu'une partie du réseau du Département de l'Eure (les lignes 300/300b (Evreux Vernon Gisors) et 390 (Evreux Rouen) pour les déplacements inter-urbains. C'est en décembre 2012 que les autres lignes régulières du Département de l'Eure seront équipées. Quant au réseau TCAR de l'Agglomération rouennaise, il devrait être compatible avec Atoumod début 2013.

Reste à finaliser le mécanisme de tarification unifiée. Les collectivités territoriales ont décidé d'adopter une tarification par zone sur un principe dit alvéolaire. Le territoire a été découpé en 40 zones correspondant aux principaux bassins de vie. Selon ses besoins de déplacements, le voyageur devra acheter une carte de 2, 4 ou 8 zones. Les gammes tarifaires définitives devraient être validées par les 15 autorités organisatrices de transport courant 2014.

Rendez-vous sur http://www.atoumod.fr pour calculer votre itinéraire !

vendredi 10 août 2012

« Prudent va à l'école à vélo », une brochure d'éducation routière à destination des 7-11 ans

Dans le cadre de sa politique de sécurité routière, la ville et la Communauté urbaine de Strasbourg se sont dotées de différents outils, notamment des brochures d’éducation routière mettant en scène des personnages auxquels chacun peut facilement s’identifier.

« Prudent va à l’école à vélo » est une brochure à destination des 7-11 ans et leurs parents. Elle amène à comprendre la signalisation, reconnaître les panneaux, adopter les règles élémentaires de prudence à adopter dans différentes situations courantes à vélo. C’est aussi l’occasion d’expliciter les nouveaux panneaux et dispositions introduites par la démarche « code de la rue » tels la zone de rencontre et le cedez-le-passage des cyclistes au feu rouge.


Présent partout, à commencer par les cours de récré, mais aussi dans les salles de classe et même à l'occasion de sorties ludiques et pédagogiques, le Petit Prudent est désormais partout sur le territoire de l'agglomération strasbourgeoise ! Symbole d'une volonté forte de sensibiliser tout le monde à un partage raisonnable et sécurisé de la voie publique, le petit personnage à la bouille ronde et rigolote est devenu le nouveau copain des enfants et des parents, le « grand frère de la sécurité routière» qu'on aimerait tous avoir ! Une caravane de la Sécurité routière, estampillée Petit Prudent, sillonne, chaque année à l'automne pendant une quinzaine de jours, les routes, à la rencontre  des scolaires venus avec leurs enseignants.

Télécharger la publication :
https://dl.dropbox.com/u/91439738/Kit-outils/Ecomobilite_scolaire_PDES/5_Agir/L_essentiel/Realiser_des_animations_pedagogiques/Prudent_ecole_envelo_2012.pdf


Pour aller plus loin en éducation à la sécurité routière :
http://eduscol.education.fr/education-securite-routiere

lundi 6 août 2012

Nouvelle édition du plan régional santé-environnement (PRSE) : 19 actions-clés pour 2010-2013 dont 3 concernent le thème des transports

Déclinaison régionale du Plan national santé environnement, le PRSE 2 (2010-2013), a été élaboré dans le cadre d’une large concertation associant aux services de l’État, l’Agence régionale de Santé, les collectivités, les acteurs économiques, les représentants des salariés et des associations ainsi que des experts régionaux.  Il a été arrêté, le 12 juillet 2012, par le Préfet de Haute-Normandie.

Centré sur l’objectif du Plan national - « Renforcer la cohérence des actions en santé environnement » - le PRSE 2 s’appuie également sur ses deux axes : réduire les expositions responsables de pathologies à fort impact sur la santé et réduire les inégalités environnementales.
19 objectifs (et 59 actions) sont ainsi déclinés autour de six thématiques : Eau, Habitat, Environnement extérieur, Transport, Milieu de travail et Éducation, formation, information, recherche.

Le thème " Transport : coopérer, se concerter..." du PRSE 2 comporte trois priorités : créer un observatoire de l’offre et de la demande de transport, promouvoir le développement d’un urbanisme en cohérence avec le développement de l’offre de transport et assurer des aménagements en faveur des modes actifs, conforter les modes alternatifs et notamment les flottes captives en réduisant les émissions de polluants.

Partant du principe que le PRSE 2 prend tout son sens dans la mobilisation qu'il saura générer de la part des collectivités qui sont des acteurs majeurs de la santé environnementale, un document de sensibilisation à destination des maires et des présidents d'EPCI a été élaboré.



 
Pour en savoir plus :
http://www.ars.haute-normandie.sante.fr/Plan-Regional-Sante-environnem.121435.0.html

lundi 30 juillet 2012

Une mallette écomobilité scolaire pour aider les porteurs de projet

 Lors du lancement du Club écomobilité scolaire, en octobre 2010, une mallette a été diffusée à toutes les structures intéressées. Il s’agit d’un kit-outils qui comprend différents documents : guide de 110 pages de l’Ademe « Réaliser un Plan de déplacements établissement scolaire », un point sur les responsabilités, des publications de l’Arehn, de l’Ademe, d’Air Normand, une fiche sur la sécurité sur le chemin et aux abords des établissements scolaires du Certu...

Une clé USB vient compléter la mallette. On y trouve de nombreux documents et outils clés en main (vidéos, questionnaires, charte...), pour réussir son projet d’écomobilité scolaire autour de sept grands thèmes : observer et sensibiliser, mobiliser et réfléchir, enquêter, présenter le projet, agir, suivre et évaluer, et enfin responsabiliser.

Le contenu de cette clé est aujourd'hui disponible sur l'Internet à l'adresse :
https://www.dropbox.com/sh/jaok80kg04ax1sl/OJV-q3iZr7

Il sera mis à jour dès qu'un nouvel outil sera disponible.

Retrouvez, par exemple, en téléchargement les vidéos :
  • du pédibus de La Bonneville-sur-Iton 
https://dl.dropbox.com/u/91439738/Kit-outils/Ecomobilite_scolaire_PDES/1_Observer_et_sensibiliser/L_essentiel/Video_La_Bonneville_sur_Iton/Pedibus%20Bonneville.m4v 


  
   
 


  • du réseau de pédibus de Rouen
https://dl.dropbox.com/u/91439738/Kit-outils/Ecomobilite_scolaire_PDES/1_Observer_et_sensibiliser/L_essentiel/Video_Pedibus_Rouen/Pedibus%20Rouen.m4v









Si vous avez un projet d'écomobilité scolaire en Haute-Normandie, vous pouvez obtenir la mallette auprès d'Anne-Sophie de Besses/AREHN - 
Tél. : 02 35 15 78 13 - Courriel : as.debessesatarehn.asso.fr - http://www.arehn.asso.fr/ecomobilite.

Elle est également consultable au centre de documentation de l'AREHN : http://www.arehn.asso.fr

La mobilité des scolaires : Comment se déplacent les jeunes aujourd’hui ?

La DREAL s’est associée au Club écomobilité scolaire de Haute-Normandie en proposant de produire une étude sur la mobilité des scolaires grâce à l’exploitation des Enquêtes Ménages Déplacements des agglomérations de Rouen et du Havre. Le CETE Normandie-Centre en a assuré la réalisation. L’étude a eu pour objectifs de mieux connaître les pratiques de mobilité des scolaires, de l’école primaire au lycée. Elle a permis de quantifier (en nombre, en distance parcourue, en durée...) les déplacements effectués par les scolaires, de les qualifier (en motifs, en modes les plus utilisés...) et de repérer les facteurs les plus influents sur les habitudes de déplacement, dans le but de pouvoir identifier les marges de progrès et les leviers pour obtenir un report vers les modes actifs....

Un document de 4 pages : « La mobilité des scolaires : Comment se déplacent les jeunes aujourd’hui ? » a été publié ainsi qu’une étude détaillée disponibles sur le site :
http://www.arehn.asso.fr/ecomobilite.

Voici les principaux résultats de l'étude :
* Les scolaires : environ 20 % de la population.
  * Parts modales moyennes
(EMD Rouen et Le Havre 2007, données cumulées)
Ecoliers bien plus souvent en voiture-passager : 52 %.
Collégiens plus souvent à pied : 39 %.
Lycéens plus souvent en transports collectifs : 45 % (urbains : plus de 80 %).

* Vélo : reste un mode très peu représenté, utilisé pour 3 % de leurs déplacements par les collégiens et 1 % par les lycéens.

* 40 % des déplacements effectués par les scolaires se font sur une distance de moins d’un km et 70 % sur une distance inférieure ou égale à 3 km (EMD Rouen 2007) : d’où un important potentiel de développement de la marche et du vélo.

Source : Etude Dreal/Cete, novembre 2011.

Début 2012, dans le cadre du partenariat avec la DREAL et le CETE, une étude de cas a été lancée dans le Collège Jean Cocteau d'Offranville, avec l’appui du rectorat, pour développer la part modale du vélo dans cet établissement scolaire. Il s’agit, à partir d’un diagnostic de l’établissement et de questionnaires auprès des parents des collégiens, de faire des préconisations pour développer l’usage du vélo.