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Club écomobilité de Haute-Normandie
Mise en réseau des membres du club écomobilité de Haute-Normandie
vendredi 9 mars 2018
mardi 16 février 2016
Indemnité kilométrique vélo : le décret d'application pour les employeurs privés est paru, l'Observatoire est né !
La loi de Transition énergétique pour la croissance verte prévoit, à l'article 50, la création d’une indemnité kilométrique vélo,
un mécanisme pour inciter les salariés à se rendre à vélo pour les
trajets entre leur domicile et leur travail. Cette indemnité avait fait
l'objet d'une expérimentation en 2014, dans le cadre du Plan national d’action mobilités actives (PAMA) lancé le 5 mars 2014.
On attendait depuis quelques semaines le décret d'application. Il vient de paraître au
Journal officiel du 12 février 2016. Il s'agit du Décret n° 2016-144 du 11 février 2016 relatif au versement d’une
indemnité kilométrique vélo par les employeurs privés. L’employeur prend en charge le coût des trajets domicile-travail
via une indemnité dont le montant est fixé à 25 centimes d'euros par
kilomètre. L'indemnité ne concerne (pour l’instant) que les entreprises
privées. L'indemnité peut se cumuler avec le remboursement de l’abonnement de transport public pour les seuls trajets de rabattement du domicile ou du lieu de travail vers des arrêts de transport public.
Intégrée à la loi de finances rectificative de 2015, l'indemnité est facultative et le
montant de l'exonération d'impôt sur le revenu pour le salarié et de
cotisations sociales pour l'entreprise est limité à 200 euros par an et
par salarié.
Suite à la parution du décret n° 2016-144, le Club des villes et territoires cyclables et l'ADEME lancent l'Observatoire de l'indemnité kilométrique vélo. Il permet, au sein de l'Observatoire des mobilités actives du Club des villes et territoires cyclables :
- de faire connaître le dispositif et d'aider les entreprises à le mettre en place,
- de valoriser celles qui s’y engagent,
- d’établir un suivi de sa mise en œuvre.
Donnez à votre vélo une chance de vous retrouver, faites le marquer samedi 27 février 2016 à Rouen !
Contact : aveloatnumericable.fr. Tél. : 09 84 53 92 97
Le marquage BICYCODE® est un
numéro unique et standardisé,
gravé sur le cadre des vélos et
référencé dans un fichier national
accessible en ligne : www.bicycode.org .
L'objectif du
système est une traçabilité permettant la
restitution des vélos à leurs propriétaires en cas de vol. Le
BICYCODE® a été créé et mis en place par la FUB (Fédération française des Usagers de la Bicyclette) en
2004. Depuis 2004, plus de 202 000
vélos ont été gravés, grâce à un réseau de plus de 130 opérateurs de marquage, répartis sur tout le
territoire français.
Le marquage
BICYCODE®, sa vocation, son
fonctionnement, ses acteurs : le tout en images http://www.bicycode.org/
mardi 19 janvier 2016
mardi 8 décembre 2015
Donnez à votre vélo une chance de vous retrouver, faites le marquer samedi 23 janvier 2016 à Rouen !
Contact Evelyne PINSON/Avélo :
Le marquage BICYCODE® est un
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gravé sur le cadre des vélos et
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accessible en ligne : www.bicycode.org .
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BICYCODE® a été créé et mis en place par la FUB (Fédération française des Usagers de la Bicyclette) en
2004. Depuis 2004, plus de 202 000
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lundi 26 octobre 2015
Développement des modes actifs : les avancées récentes
Les mobilités actives sont au coeur de la vie quotidienne et constituent un enjeu majeur de politique publique. Leur développement nécessite un apaisement de la circulation en ville par une réduction du différentiel de vitesse entre les usagers pour assurer la sécurité des piétons et cyclistes. Le partage de l’espace public entre tous est ainsi une préoccupation constante des élus et aménageurs. Le maillage du territoire de zones de circulation apaisée et de cheminements piétonniers et cyclables est la clé de réussite de la politique d'aménagement. D'autres leviers sont le management de la mobilité, la sensibilisation, la mise en place de services pour les citoyens (location de vélo, entretien)... Tour d'horizon des avancées récentes en faveur des piétons et des cyclistes.
Circulation à 30 km/h la règle, à 50 km/h l'exception
Publiée le 17 août au Journal officiel, la loi sur "la transition énergétique pour la croissance verte" comporte une importante disposition d'application immédiate : la possibilité pour les maires de réduire la vitesse de circulation en dessous des limites prévues par le code de la route sur tout ou partie des voies de l'agglomération (article 47) et cela, sans la réalisation d'aménagements spécifiques pour réduire la vitesse des véhicules motorisés.
« Art. L. 2213-1-1.-Sans préjudice de l'article L. 2213-1, le maire peut, par arrêté motivé, fixer pour tout ou partie des voies de l'agglomération ouvertes à la circulation publique une vitesse maximale autorisée inférieure à celle prévue par le code de la route, eu égard à une nécessité de sécurité et de circulation routières, de mobilité ou de protection de l'environnement. »
Grâce à cette disposition de la loi de transition énergétique, la Métropole grenobloise va généraliser la limitation de vitesse à 30 km/h sur 43 communes volontaires de son territoire d'ici à l'été 2016. 49 communes composent la Métropole. La vitesse sera limitée à 30 km/h et par exception, certains axes seront à 50 km/h. Assurer la sécurité des enfants et des personnes âgées, créer du lien social en revitalisant les centres-bourgs et les commerces de proximité, lutter contre la mortalité sur les routes et contre la pollution, partager équitablement l'espace public pour tous les modes de déplacement ou encore harmoniser la circulation pour en faciliter la gestion... Tels ont été les arguments avancés par les élus.80 % des piétons blessés gravement le sont à une vitesse de l’automobile supérieure à 30 km/h. Grenoble est donc aujourd'hui la première grande métropole à appliquer cette généralisation de la vitesse à 30km/h.
La limitation de la vitesse à 30 km/h dans l’ensemble d’une agglomération est une pratique courante en Allemagne ou aux Pays-Bas, mais la mesure, en France, n’est appliquée qu’à modeste échelle, dans des villes moyennes comme Lorient (Morbihan), Sceaux (Hauts-de-Seine) ou Fontainebleau (Seine-et-Marne).
L'indemnité kilométrique vélo est lancée !
La loi de Transition énergétique pour la croissance verte prévoit également, à l'article 50, la création d’une indemnité kilométrique vélo, un mécanisme pour inciter les salariés à se rendre à vélo pour les trajets entre leur domicile et leur travail. Cette indemnité avait fait l'objet d'une expérimentation en 2014, dans le cadre du Plan national d’action mobilités actives (PAMA) lancé le 5 mars 2014. Sa mise en place attend toutefois la parution de décrets d'application qui devraient paraître avant la fin de l'année 2015. L’employeur prend en charge le coût des trajets domicile-travail via une indemnité dont le montant n'est pas encore fixé, probablement entre 15 et 25 centimes d'euros par kilomètre. L’entreprise est exonérée de charges sociales sur sa participation. Pour les salariés, l’indemnité ne sera pas comptabilisée dans le calcul de l’impôt sur le revenu. L’indemnité est calculée sur la base de la distance parcourue à vélo entre le lieu de résidence habituelle du salarié et son lieu de travail multipliée par le nombre de jour effectivement travaillés. En moyenne, un salarié parcourt 7 km par jour pour son trajet domicile-travail (aller et retour), soit 1,75 euros par jour travaillé en moyenne. L’indemnité correspond à la charge réelle de l’usage d’un vélo incluant l’acquisition, l’entretien, le renouvellement ainsi que le risque de vol et de dégradation. Elle peut se cumuler avec le remboursement de l’abonnement de transport public, si le salarié emprunte les deux moyens de transport pour atteindre son lieu de travail.
Partage de la voirie : nombreuses avancées en faveur des piétons et cyclistes
L'une des mesures phare du Plan national d’action mobilités actives (PAMA) est la parution du décret n°2015-808 du 2 juillet 2015 relatif au « partage de la voirie » modifiant le code de la route et destiné à faciliter la circulation des piétons et des cyclistes. Une partie de ses mesures sera réglementaire dès la modification prochaine de l’arrêté de 1967 et de l'instruction interministérielle sur la signalisation routière (IISR).
Les autres mesures du PAMA mises en place :
- La possibilité de réserver une place pour un vélo lors de l’achat en ligne de tout billet de train à réservation obligatoire, rendue possible depuis septembre 2014.
- L’obligation de définir des plans de stationnement sécurisé pour les vélos dans les gares, prévue dans la loi sur la réforme ferroviaire.
- L’essor de la semaine du vélo à l’école et au collège, et des initiatives prises pour l’apprentissage et la promotion du vélo, en particulier à travers les vélos-écoles.
- La création d’outils pédagogiques sur les risques liés à la cohabitation des piétons et des cyclistes avec les véhicules lourds à l’intention des apprentis conducteurs de poids lourds. Ces outils ont été financés et pilotés par le ministère de l'écologie et réalisés avec le concours de l’Education nationale et des formateurs de la profession.
Le ministère de l'écologie a annoncé le lancement d’un PAMA 2, avec l’élaboration de nouvelles mesures d’ici le début de l’année 2016. Des groupes de travail seront organisés.
Des actions pédagogiques dans les établissements scolaires
En matière d'éducation, la Semaine nationale du vélo à l’école et au collège , action interministérielle appuyée par un partenariat associatif fort, a lieu chaque année début juin et a pour objectif de développer la pratique du vélo chez les jeunes. Elle permet la mise en place d'action concrètes : projet de sortie à vélo, d’activités pratiques de maîtrise du vélo ou de son entretien, de sensibilisation à la sécurité routière, d’animations sur les apports de l’usage du vélo pour la santé et l’environnement.
Pour les jeunes entrant en lycée et centres de formation d'apprentis public, une demi-journée de sensibilisation à la sécurité routière est obligatoire à partir de la rentrée 2015 suite à la parution de la circulaire n° 2015-082 du 22 mai 2015.
Elle sera organisée en cohérence et en complémentarité avec l'ensemble des actions de l'établissement visant à une approche transversale de la citoyenneté et s'appuiera sur un partenariat associatif dans la mesure où celui-ci est intégré à un projet pédagogique piloté par l'équipe éducative. Cette demi-journée de sensibilisation à la sécurité routière est un véritable levier pour aborder et promouvoir auprès des jeunes les déplacements à pied et à vélo et les sensibiliser à la sécurité routière.
Enfin, chaque année se déroule une journée des vélo-écoles lors de la Semaine européenne de la mobilité. Elle vise à valoriser les actions menées par les collectivités, les associations et les professionnels, et à venir à la rencontre du public pour lui faire connaître les dispositifs d’apprentissage de la mobilité à vélo.
Liens utiles :
LOI n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte
L'expérience de la Métropole grenobloise : Circulation à "30km/h la règle, 50km/h l'exception"
Plan national d’action mobilités actives (PAMA)
Fiches du Cerema liées au décret du 2 juillet 2015
Semaine nationale du vélo à l'école et au collège
Circulaire "demi-journée obligatoire de sensibilisation à la sécurité routière"
Les vélo-écoles de la Fubicy
Circulation à 30 km/h la règle, à 50 km/h l'exception
Publiée le 17 août au Journal officiel, la loi sur "la transition énergétique pour la croissance verte" comporte une importante disposition d'application immédiate : la possibilité pour les maires de réduire la vitesse de circulation en dessous des limites prévues par le code de la route sur tout ou partie des voies de l'agglomération (article 47) et cela, sans la réalisation d'aménagements spécifiques pour réduire la vitesse des véhicules motorisés.
« Art. L. 2213-1-1.-Sans préjudice de l'article L. 2213-1, le maire peut, par arrêté motivé, fixer pour tout ou partie des voies de l'agglomération ouvertes à la circulation publique une vitesse maximale autorisée inférieure à celle prévue par le code de la route, eu égard à une nécessité de sécurité et de circulation routières, de mobilité ou de protection de l'environnement. »
Grâce à cette disposition de la loi de transition énergétique, la Métropole grenobloise va généraliser la limitation de vitesse à 30 km/h sur 43 communes volontaires de son territoire d'ici à l'été 2016. 49 communes composent la Métropole. La vitesse sera limitée à 30 km/h et par exception, certains axes seront à 50 km/h. Assurer la sécurité des enfants et des personnes âgées, créer du lien social en revitalisant les centres-bourgs et les commerces de proximité, lutter contre la mortalité sur les routes et contre la pollution, partager équitablement l'espace public pour tous les modes de déplacement ou encore harmoniser la circulation pour en faciliter la gestion... Tels ont été les arguments avancés par les élus.80 % des piétons blessés gravement le sont à une vitesse de l’automobile supérieure à 30 km/h. Grenoble est donc aujourd'hui la première grande métropole à appliquer cette généralisation de la vitesse à 30km/h.
La limitation de la vitesse à 30 km/h dans l’ensemble d’une agglomération est une pratique courante en Allemagne ou aux Pays-Bas, mais la mesure, en France, n’est appliquée qu’à modeste échelle, dans des villes moyennes comme Lorient (Morbihan), Sceaux (Hauts-de-Seine) ou Fontainebleau (Seine-et-Marne).
L'indemnité kilométrique vélo est lancée !
La loi de Transition énergétique pour la croissance verte prévoit également, à l'article 50, la création d’une indemnité kilométrique vélo, un mécanisme pour inciter les salariés à se rendre à vélo pour les trajets entre leur domicile et leur travail. Cette indemnité avait fait l'objet d'une expérimentation en 2014, dans le cadre du Plan national d’action mobilités actives (PAMA) lancé le 5 mars 2014. Sa mise en place attend toutefois la parution de décrets d'application qui devraient paraître avant la fin de l'année 2015. L’employeur prend en charge le coût des trajets domicile-travail via une indemnité dont le montant n'est pas encore fixé, probablement entre 15 et 25 centimes d'euros par kilomètre. L’entreprise est exonérée de charges sociales sur sa participation. Pour les salariés, l’indemnité ne sera pas comptabilisée dans le calcul de l’impôt sur le revenu. L’indemnité est calculée sur la base de la distance parcourue à vélo entre le lieu de résidence habituelle du salarié et son lieu de travail multipliée par le nombre de jour effectivement travaillés. En moyenne, un salarié parcourt 7 km par jour pour son trajet domicile-travail (aller et retour), soit 1,75 euros par jour travaillé en moyenne. L’indemnité correspond à la charge réelle de l’usage d’un vélo incluant l’acquisition, l’entretien, le renouvellement ainsi que le risque de vol et de dégradation. Elle peut se cumuler avec le remboursement de l’abonnement de transport public, si le salarié emprunte les deux moyens de transport pour atteindre son lieu de travail.
Partage de la voirie : nombreuses avancées en faveur des piétons et cyclistes
L'une des mesures phare du Plan national d’action mobilités actives (PAMA) est la parution du décret n°2015-808 du 2 juillet 2015 relatif au « partage de la voirie » modifiant le code de la route et destiné à faciliter la circulation des piétons et des cyclistes. Une partie de ses mesures sera réglementaire dès la modification prochaine de l’arrêté de 1967 et de l'instruction interministérielle sur la signalisation routière (IISR).
- La généralisation des doubles-sens cyclables est étendue dans les aires piétonnes et les voies limitées à 30 km/h.
- Sur les voies où la vitesse maximale autorisée n’excède pas 50 km/h, un cycliste peut s’écarter des véhicules en stationnement sur le bord droit de la chaussée, d’une distance nécessaire à sa sécurité pour éviter les ouvertures de portière. En effet, le positionnement des cyclistes au plus près du bord droit de la chaussée peut être générateur d’accidents, parfois graves, liés au risque d’ouverture de portières de véhicules en stationnement.
- La chaussée à voie centrale banalisée (CVCB) est légalisée en milieu urbain. Cet outil peut être utilisé dans les cas rares où les contraintes géométriques et circulatoires rendraient impossible le recours aux aménagements cyclables traditionnels (bandes, pistes...). LA CVCB est utile notamment pour assurer une continuité cyclable entre deux aménagements cyclables plus traditionnels pour franchir des points durs.
- Le sas cycliste est à l’usage des seuls vélos, mais l’autorité investie du pouvoir de police peut y autoriser les cyclomoteurs par la mise en place d’une signalisation spécifique.
- Le domaine d’emploi du cédez-le passage cycliste est étendu aux passages piétons gérés par feu en section courante, aux alternats par feux et aux feux de gestion des bornes d’entrées des aires piétonnes. Il n'est plus réservé qu'aux intersections.
- La sécurité du cycliste est améliorée grâce à la possibilité de matérialiser son positionnement sur la chaussée autre que sur le bord droit. Cette matérialisation vise à limiter son exposition au risque et à rendre possible la mise en évidence des itinéraires structurants.
- Les sanctions sont renforcées pour les conducteurs de véhicules motorisés ne respectant pas les cheminements piétons et les aménagements cyclables.
- Le chevauchement de la ligne continue par un véhicule motorisé est possible pour doubler un cycliste dans certaines conditions : respect de la distance minimum de dépassement entre le véhicule et le cycliste - 1 m en agglomération, 1,50 m hors agglomération -, visibilité suffisante des véhicules arrivant en sens inverse, différentiel de vitesse entre le véhicule qui double et le cycliste. Cette mesure a pour vocation d'améliorer la sécurité du cycliste.
- Il est recommandé de neutraliser le stationnement pour véhicules motorisés dans les 5 à 10 mètres en amont du passage piéton.
Les autres mesures du PAMA mises en place :
- La possibilité de réserver une place pour un vélo lors de l’achat en ligne de tout billet de train à réservation obligatoire, rendue possible depuis septembre 2014.
- L’obligation de définir des plans de stationnement sécurisé pour les vélos dans les gares, prévue dans la loi sur la réforme ferroviaire.
- L’essor de la semaine du vélo à l’école et au collège, et des initiatives prises pour l’apprentissage et la promotion du vélo, en particulier à travers les vélos-écoles.
- La création d’outils pédagogiques sur les risques liés à la cohabitation des piétons et des cyclistes avec les véhicules lourds à l’intention des apprentis conducteurs de poids lourds. Ces outils ont été financés et pilotés par le ministère de l'écologie et réalisés avec le concours de l’Education nationale et des formateurs de la profession.
Le ministère de l'écologie a annoncé le lancement d’un PAMA 2, avec l’élaboration de nouvelles mesures d’ici le début de l’année 2016. Des groupes de travail seront organisés.
Des actions pédagogiques dans les établissements scolaires
En matière d'éducation, la Semaine nationale du vélo à l’école et au collège , action interministérielle appuyée par un partenariat associatif fort, a lieu chaque année début juin et a pour objectif de développer la pratique du vélo chez les jeunes. Elle permet la mise en place d'action concrètes : projet de sortie à vélo, d’activités pratiques de maîtrise du vélo ou de son entretien, de sensibilisation à la sécurité routière, d’animations sur les apports de l’usage du vélo pour la santé et l’environnement.
Pour les jeunes entrant en lycée et centres de formation d'apprentis public, une demi-journée de sensibilisation à la sécurité routière est obligatoire à partir de la rentrée 2015 suite à la parution de la circulaire n° 2015-082 du 22 mai 2015.
Elle sera organisée en cohérence et en complémentarité avec l'ensemble des actions de l'établissement visant à une approche transversale de la citoyenneté et s'appuiera sur un partenariat associatif dans la mesure où celui-ci est intégré à un projet pédagogique piloté par l'équipe éducative. Cette demi-journée de sensibilisation à la sécurité routière est un véritable levier pour aborder et promouvoir auprès des jeunes les déplacements à pied et à vélo et les sensibiliser à la sécurité routière.
Enfin, chaque année se déroule une journée des vélo-écoles lors de la Semaine européenne de la mobilité. Elle vise à valoriser les actions menées par les collectivités, les associations et les professionnels, et à venir à la rencontre du public pour lui faire connaître les dispositifs d’apprentissage de la mobilité à vélo.
Liens utiles :
LOI n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte
L'expérience de la Métropole grenobloise : Circulation à "30km/h la règle, 50km/h l'exception"
Plan national d’action mobilités actives (PAMA)
Fiches du Cerema liées au décret du 2 juillet 2015
Semaine nationale du vélo à l'école et au collège
Circulaire "demi-journée obligatoire de sensibilisation à la sécurité routière"
Les vélo-écoles de la Fubicy
mercredi 30 septembre 2015
Politique Vélo : voyage d'études au Pays-Bas pour un public francophone les 25, 26 et 27 novembre 2015
Rejoignez les 360° du Vélo dans lequel vous expérimenterez la pratique du vélo dans un pays où les cyclistes sont des usagers de la route à part entière, leur vulnérabilité étant considérée avec attention à travers la planification urbaine, les aménagements et équipements.
Ce voyage est organisé par le bureau d'étude Mobycon, spécialisé les domaines du trafic, du transport et de la mobilité. Il est destiné aux officiels, politiques et chargés d’étude désireux d’éclairer leur propre action à la lumière de l’expérience néerlandaise.
Simon Fessard, urbaniste originaire de Normandie, sera l'un des guides de ce périple passionnant.
Voici quelques uns des sujets abordés :
- Aménagement
- Equipements
- Planification
- Image
Jour 1
Delft, une ville pionnière
Jour 2
Rotterdam, un futur prometteur pour une ville précédemment destinée à la voiture
Jour 3
Dordrecht, une perle méconnue
Lien utile :
mardi 29 septembre 2015
Petitbus, une application numérique pour organiser les pédibus
C'est une application qui permet aux parents d'accompagner leurs enfants à l'école à tour de rôle et de s'organiser au quotidien. Outil innovant, il vient en renfort des démarches de pédibus et lève certains freins auprès des parents. Ces derniers connaissent les autres parents accompagnateurs et confient plus facilement leurs enfants, l'organisation au quotidien est facilitée. Chacun indique, en effet, ses disponibilités pour l'accompagnement et l'administrateur de la ligne détermine les parents accompagnateurs du jour. Il est possible d’inviter d’autres parents à se joindre au pédibus. C'est un vrai réseau social, les parents communiquent les uns avec les autres et se rencontrent pour des moments de convivialité. Autre fonction, si le parent accompagnateur dispose d'un smartphone, il est possible de géolocaliser le pédibus et de savoir si le groupe est bien arrivé à l'école !
Cette application disponible sur l'Internet est en cours de développement par une jeune startup Leanmotion. Elle est testée dans différentes communes de France et évolue en fonction des demandes des utilisateurs.
Vous êtes parent d'élève et vous souhaitez l'essayer ? Il vous suffit de rentrer le nom de votre commune et de voir si l'école de vos enfants possède déjà une ligne. Vous pourrez alors y contribuer et vous inscrire. S'il n'y a pas de ligne passant à proximité de chez vous, vous pourrez créer une nouvelle ligne en contactant l'équipe !
Vous êtes enseignant ou élu d'une collectivité et vous souhaitez monter un projet autour de l'écomobilité ? Cette application sera un bon levier pour démarrer une démarche, elle vous permettra de connaître les parents intéressés et d'identifier très vite la ou les lignes possibles du pédibus grâce au système de géolocalisation de l'application.
Bien sûr, l'AREHN et l'ADEME sont à votre disposition pour vous aider dans l'élaboration de votre projet. Dans le cadre du Club écomobilité, de nombreux autres outils sont à votre disposition : kit méthodologique, expositions, ressources pédagogiques...
Liens utiles :
L'application Petitbus
Club écomobilité de Haute-Normandie
lundi 14 septembre 2015
Séance de marquage de vélo BICYCODE à Rouen le vendredi 18 septembre 2015
Donnez à votre vélo une chance de vous retrouver,
faites le marquer !
A l'occasion de la Semaine européenne de la
Mobilité, l’association Avélo propose :
une séance de marquage de vélo BICYCODE le
vendredi 18 septembre 2015 de 14h à 18h au 43 boulevard Gambetta à Rouen
(rez-de-chaussée Rouen Park)
Venir avec son vélo, une pièce d’identité et si possible la
facture du vélo.
Coût du marquage :
5 € pour les adhérents de Avélo - Adhésion Avélo : 15
€
15 € pour les autres
Contact Evelyne PINSON/Avélo :
06 83 00 70 26 - aveloatnumericable.fr
Le marquage BICYCODE® est un
numéro unique et standardisé,
gravé sur le cadre des vélos et
référencé dans un fichier national
accessible en ligne : www.bicycode.org .
L'objectif du
système est une traçabilité permettant la
restitution des vélos à leurs propriétaires en cas de vol. Le
BICYCODE® a été créé et mis en place par la
FUB (Fédération française des Usagers de la Bicyclette) en
2004. Depuis 2004, plus de 202 000
vélos ont été gravés, grâce à un réseau de plus de 130 opérateurs de marquage, répartis sur tout le
territoire français.
Le marquage
BICYCODE®, sa vocation, son
fonctionnement, ses acteurs : le tout en images http://www.bicycode.org/
Ville, mobilité et santé au programme du prochain atelier du 9 octobre 2015
Vendredi 9 octobre 2015 de 9 h à 13 h
au Pôle régional des Savoirs à Rouen
Une pratique régulière d’activité physique entraîne de réels bénéfices sur la santé, que ce soit à titre préventif, dès le plus jeune âge, ou en cas de maladie. Faire ses déplacements à pied ou à vélo est un moyen d’intégrer l’activité physique à sa vie quotidienne sans coût supplémentaire. La ville doit faire une place importante aux modes actifs (marche et vélo) pour le bien-être, la qualité de vie et la santé des citoyens. Un rapprochement entre les acteurs de la santé et de l’environnement est donc à envisager pour construire ensemble des projets qui n’en seront que plus riches.
C'est l'objectif du prochain atelier du Club écomobilité du vendredi 9 octobre 2015 co-organisé par l’AREHN, l’ADEME, l’Agence régionale de Santé (ARS) et la Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale de Haute-Normandie (DRJSCS). Acteurs de l'environnement et de la santé réfléchiront à la façon de travailler ensemble.
Interventions :
- Enjeux en Normandie et orientations des politiques publiques Dr Claire LOUDIYI, médecin chargé de politiques de santé publique, ARS
- Promotion de la marche et du vélo, territoire de l’agglomération havraise (Codah) Dr Agnès DEMARE LECOSSAIS, directeur santé, Codah
Adrien VERDIERE, chargé d’études en déplacements urbains, Codah
- Les ados ont du PEP’S : Plan d’actions autour de l’équilibre alimentaire et l’incitation à la pratique physique régulière Dr Sylvie GUERENTE, médecin conseiller du directeur, DRJSCS
Paul DUMESNIL, coordinateur jeunesse, Centre social Oxygène de Dieppe
- Comment agir pour un urbanisme favorable à la santé et à la mobilité active ? Nathalie Lucas, chargée de mission Pôle Santé Environnement, ARS
- Brainstorming : Quelles actions concrètes pour que nos villes donnent une place plus importantes aux modes actifs ?
Programme et inscription
mercredi 15 juillet 2015
Le programme pédagogique de sensibilisation à l'écomobilité "A petits pas..., à l'école on y va !" est désormais en ligne !
Dans le cadre des actions du Club écomobilité, l’ADEME a confié à l'association CARDERE, en partenariat avec l’AREHN et la Direction des services départementaux de l'éducation nationale, la conception et la réalisation d’un outil pédagogique ludique à destination des écoles pour sensibiliser les élèves et leurs parents à la mobilité citoyenne et inciter à la participation aux pédibus. Il concerne de préférence des classes de CE2 ou CM1.
Les expériences menées dans la région montrent l’importance d’un réel accompagnement des différents acteurs pour la mise en place puis la pérennisation d'un « Pédibus ». Il suffit en effet que l'un des trois interlocuteurs ne soit plus dans une démarche de soutien actif pour que le projet s’arrête. C'est pourquoi, A petits pas..., à l'école on y va ! s’adresse à tous les acteurs concernés par la démarche : la municipalité, les enseignants de l'école qui facilitent et encouragent sa mise en place par des activités pédagogiques, les parents et les enfants.
L’éducation à l’écomobilité est une bonne entrée pour une éducation à l’écocitoyenneté en général : chacun des acteurs, parent, responsable en municipalité ou enseignant, peut y trouver matière à s’y intéresser et s’investir pour que le projet commun aboutisse et se poursuive dans le temps.
Cette démarche en huit étapes, constituée de tout un ensemble d'activités, se déroule sur deux trimestres. Elle permet de faire un lien concret avec les compétences développées dans d’autres champs disciplinaires : maths, français, géographie... Elle permet aux enseignants et aux élèves d’être engagés dans une action concrète. Le travail mené en classe de façon régulière permet d’installer une cohérence d’ensemble.
La démarche a été testée dans deux écoles de Haute-Normandie pendant l'année scolaire 2013-2014 : école élémentaire Jean Cavaillès de Grand-Quevilly et école élémentaire Albert Camus de Saint-Pierre-lès-Elbeuf, qui a également été école pilote pour la Métropole Rouen Normandie qui lance chaque année des appels à projets sur l'écomobilité à destination des établissements scolaires (primaire et secondaire) de son territoire.
La démarche se déroule en 8 étapes et chacun des acteurs reçoit une feuille de route qui décrit précisément le rôle et les engagements de chacun tout au long de la démarche.
1 Pourquoi l’écomobilité ?
Jeux et activités en classe, exposition, rallye documentaire… Cette sensibilisation peut avoir lieu lors d’une kermesse, d’un forum.
2 Quel état des lieux ?
Travail en classe : représentations des élèves sur les déplacements, enquête dans la famille, repérage des adresses des élèves sur un plan.
3 Quels enjeux ?
Ateliers pédagogiques de la valise «Patacaisse».
4 Quels points de vue ?
Animation d’un jeu de rôles autour des enjeux de la mise en place d’un pédibus dans la commune.
5 Quel parcours ?
Recherche d’un itinéraire et sortie test avec des fiches de mission en présence de plusieurs acteurs (parents, municipalité, police municipale).
6 Voici notre projet... !
Co-organisation par l’école et la municipalité d’une réunion pour les parents d’élèves et les acteurs associés : présentation du projet de pédibus et des travaux des élèves.
7 Expérimentons notre pédibus...
Relevé des inscriptions et mise à disposition du matériel par la municipalité. Lancement du pédibus.
8 Que fait-on l’année prochaine ?
Bilan entre tous les acteurs, animation de fi n d’année possible (challenge inter-classes, kermesse…) et préparation de l’année suivante.
Certaines de ces activités s'utilisent indépendamment de la mise en place d’un pédibus. La mobilité citoyenne, c’est aussi le covoiturage, l’utilisation des transports en commun, la pratique de la marche et du vélo.
Bougeons-nous autrement, c’est possible !
Vous êtes un élu, vous souhaitez améliorer la sécurité aux abords de l’école, voici un argumentaire collectivité pour vous convaincre de vous impliquer dans cette démarche !
Vous êtes enseignant, vous souhaitez vous lancez dans un projet sur la mobilité citoyenne, voici un argumentaire enseignant pour vous convaincre de suivre ce programme pédagogique.
Liens utiles :
L’outil gratuit « A Petits Pas…, à l’école on y pas ! »
Les expériences menées dans la région montrent l’importance d’un réel accompagnement des différents acteurs pour la mise en place puis la pérennisation d'un « Pédibus ». Il suffit en effet que l'un des trois interlocuteurs ne soit plus dans une démarche de soutien actif pour que le projet s’arrête. C'est pourquoi, A petits pas..., à l'école on y va ! s’adresse à tous les acteurs concernés par la démarche : la municipalité, les enseignants de l'école qui facilitent et encouragent sa mise en place par des activités pédagogiques, les parents et les enfants.
L’éducation à l’écomobilité est une bonne entrée pour une éducation à l’écocitoyenneté en général : chacun des acteurs, parent, responsable en municipalité ou enseignant, peut y trouver matière à s’y intéresser et s’investir pour que le projet commun aboutisse et se poursuive dans le temps.
Cette démarche en huit étapes, constituée de tout un ensemble d'activités, se déroule sur deux trimestres. Elle permet de faire un lien concret avec les compétences développées dans d’autres champs disciplinaires : maths, français, géographie... Elle permet aux enseignants et aux élèves d’être engagés dans une action concrète. Le travail mené en classe de façon régulière permet d’installer une cohérence d’ensemble.
La démarche a été testée dans deux écoles de Haute-Normandie pendant l'année scolaire 2013-2014 : école élémentaire Jean Cavaillès de Grand-Quevilly et école élémentaire Albert Camus de Saint-Pierre-lès-Elbeuf, qui a également été école pilote pour la Métropole Rouen Normandie qui lance chaque année des appels à projets sur l'écomobilité à destination des établissements scolaires (primaire et secondaire) de son territoire.
La démarche se déroule en 8 étapes et chacun des acteurs reçoit une feuille de route qui décrit précisément le rôle et les engagements de chacun tout au long de la démarche.
1 Pourquoi l’écomobilité ?
Jeux et activités en classe, exposition, rallye documentaire… Cette sensibilisation peut avoir lieu lors d’une kermesse, d’un forum.
2 Quel état des lieux ?
Travail en classe : représentations des élèves sur les déplacements, enquête dans la famille, repérage des adresses des élèves sur un plan.
3 Quels enjeux ?
Ateliers pédagogiques de la valise «Patacaisse».
4 Quels points de vue ?
Animation d’un jeu de rôles autour des enjeux de la mise en place d’un pédibus dans la commune.
5 Quel parcours ?
Recherche d’un itinéraire et sortie test avec des fiches de mission en présence de plusieurs acteurs (parents, municipalité, police municipale).
6 Voici notre projet... !
Co-organisation par l’école et la municipalité d’une réunion pour les parents d’élèves et les acteurs associés : présentation du projet de pédibus et des travaux des élèves.
7 Expérimentons notre pédibus...
Relevé des inscriptions et mise à disposition du matériel par la municipalité. Lancement du pédibus.
8 Que fait-on l’année prochaine ?
Bilan entre tous les acteurs, animation de fi n d’année possible (challenge inter-classes, kermesse…) et préparation de l’année suivante.
Certaines de ces activités s'utilisent indépendamment de la mise en place d’un pédibus. La mobilité citoyenne, c’est aussi le covoiturage, l’utilisation des transports en commun, la pratique de la marche et du vélo.
Bougeons-nous autrement, c’est possible !
Vous êtes un élu, vous souhaitez améliorer la sécurité aux abords de l’école, voici un argumentaire collectivité pour vous convaincre de vous impliquer dans cette démarche !
Vous êtes enseignant, vous souhaitez vous lancez dans un projet sur la mobilité citoyenne, voici un argumentaire enseignant pour vous convaincre de suivre ce programme pédagogique.
Liens utiles :
L’outil gratuit « A Petits Pas…, à l’école on y pas ! »
jeudi 21 mai 2015
Atelier du Club écomobilité de Haute-Normandie : Pédibus, les clés de la réussite
Jeudi 11 juin de 9 h à 13 h
au Pôle régional des Savoirs à Rouen
Vous souhaitez agir pour le climat ?
Vous souhaitez sensibiliser parents et enfants aux enjeux de l'écomobilité ?
Vous souhaitez améliorer la sécurité aux abords des écoles ?
Le pédibus est l'action privilégiée à mettre en place. Il fonctionne comme une ligne de bus (ligne, arrêts, terminus) mais à pied : à tour de rôle, des personnes volontaires (parents, grands-parents, seniors...) accompagnent à pied un groupe d’élèves vers l’école, tout en faisant des arrêts sur le trajet pour récupérer des enfants qui rejoignent le convoi. Ce service est gratuit pour les familles.
Les pédibus fonctionnent depuis quelques années en Haute-Normandie mais mériteraient d'être encore déployés en cette année 2015 où le Climat a été déclaré "Grande cause nationale" par le Gouvernement. En effet, La France portera une grande responsabilité ces prochains mois, alors que Paris accueillera en décembre 2015 le sommet de l'ONU sur le climat, la COP21.
Au programme :
» Témoignage de la Ville de Rouen et d’un parent accompagnateur sur la ligne de pédibus des écoles Marthe et Thomas Corneille qui rencontre un grand succès.
» Outil pédagogique "à petits pas, à l’école on y va !" par l’association Cardere. L'outil est désormais à la disposition des acteurs qui souhaiteraient développer une démarche pédagogique sur l'écomobilité en cycle 3 des écoles primaires.
Plus d'info
» Campagne européenne “Emile le serpent mobile” pour les écoles primaires. Cette campagne a pour but d’encourager les enfants et leurs parents à réfléchir à leur mobilité et à mettre en place des alternatives plus durables (pédibus, marche, vélo, transports en commun, covoiturage...).
Plus d'info
» Application www.petitbus.com pour aider les parents à s’organiser pour l’accompagnement des enfants à l’école.
Liens utiles :
Téléchargez le programme et le plan d'accès
Inscriptions
jeudi 30 avril 2015
"Emile le Serpent mobile", une campagne de sensibilisation des élèves et de leurs parents à la mobilité durable
"Emile, le Serpent mobile" ou Traffic Snake Game est un jeu ludique et efficace pour les écoles primaires qui stimule les enfants, parents et enseignants à se rendre à l’école par des modes de transports alternatifs à la voiture solo : la marche, le vélo, les transports en commun, le covoiturage. Déployé à l'échelle européenne, il est facile à mettre en œuvre, pédagogique et s'adapte aux programmes.
Les objectifs du projet
- Changer les habitudes de transport des enfants et de leurs parents pour les trajets école/domicile.
- Encourager l’usage de moyens de transport éco-responsables comme la marche, le vélo, les transports publics, le covoiturage.
- Réduire les émissions gaz à effet de serre et les polluants ainsi que la consommation d'énergie.
- Encourager une culture de mobilité durable.
- Améliorer la qualité de vie aux abords des écoles.
Le jeu
Sur une durée de deux semaines, les enfants collent des « points » sur la bannière du serpent chaque fois qu’ils viennent à l’école à pieds, en vélo, covoiturage ou transports en commun. Chaque école fixe ses propres objectifs au début de la campagne (par exemple + 20 % de trajets écomobiles en deux semaines), le but étant de remplir la bannière du serpent avec les « points » représentants les trajets éco-responsables effectués. Ce jeu simple et convivial mobilise les élèves vers un objectif collectif sur deux semaines. Des récompenses de tout type en lien avec la campagne ou adapté par les équipes éducatives sont offertes aux petits citoyens qui se motivent.
Le jeu s’adapte aussi bien à un temps scolaire que périscolaire.
Le jeu peut être lancé à toute période de l'année mais idéalement au début de l'année scolaire ou encore en Avril-Mai pour profiter d'une météo favorable à la marche et à la pratique du vélo.
Le matériel est offert aux 60 premières écoles françaises qui souhaitent participer : bannière Emile, gommettes, autocollants, ..., et manuels pour les professeurs/animateurs.
Les écoles n’ont donc pas de frais à prévoir pour le jeu. Les professeurs ou animateurs intéressés pour la mise en place de la campagne seront formés avant le lancement du jeu et accompagnés tout au long du processus pour l’évaluation de l’impact du jeu sur les habitudes de déplacements. La seule obligation qu’auront les écoles, c’est la récolte des données avant, pendant et après le jeu pour que l’on puisse évaluer l’impact du jeu en termes de baisse d’émissions de CO2.
Le projet européen
Emile le serpent mobile est le nom choisi pour la campagne en France. Toutes les écoles à l'échelle nationale sont invitées à participer en prenant contact avec Euro Project Consult, point relais en France.
Au départ, « Emile le serpent mobile » est un projet rassemblant quelques écoles flamandes et est devenu, au fil des années, un projet européen auquel participe de plus en plus d’écoles et de pays. « Emile le serpent mobile » a fortement contribué à augmenter l’usage de moyens de transport plus durables.
Au fur et à mesure que des pays rejoignaient ce projet, il a été nécessaire de créer le Traffic Snake Game Network afin que chacun puisse partager ses expériences et son savoir-faire à travers l’Europe. Le réseau comprend actuellement 18 partenaires gérant les points relais dans chaque pays.
L’objectif du réseau est de soutenir l’implantation et l’expansion de la campagne et de partager résultats et expériences entre participants. La Commission européenne co-finance le projet pour une période de 3 ans (2014-2016). La volonté du Traffic Snake Game Network est de réussir à dupliquer l’initiative de façon durable à l’échelle européenne.
A vous de jouer !
Vous représentez une collectivité, une école, n’hésitez pas à vous inscrire dès maintenant.
Vous œuvrez dans le domaine des transports, de la mobilité durable, de l'environnement, vous pouvez également rejoindre la campagne pour en soutenir l'expansion.
Lien utile
Emile, le Serpent mobile
mercredi 29 avril 2015
S’Cool Bus, Le premier transport en commun gratuit et 100 % écolo à Rouen
L'association S'Cool Bus propose un service gratuit de ramassage scolaire pour les enfants inscrits à l'école par le biais du S'Cool Bus, une éco-innovation, sorte de "Vélo-Bus", importé des Pays Bas.
L’association a ainsi développé un partenariat privilégié avec un constructeur néerlandais possédant seul un brevet pour ce véhicule sécurisé 100 % adapté pour les enfants de 4 à 12 ans. Dix ans de travail et de mise au point ont été nécessaires pour l’aboutissement de ce projet de véhicule totalement novateur. Le S’Cool Bus se compose de 9 places dont une pour le conducteur, équipées de pédales. Il est adapté à la taille des enfants pour des questions de sécurité et de confort, est équipé d'une assistance électrique et peut circuler sur les pistes cyclables.
S’cool Bus est un projet qui lie pédagogie, écologie, liens sociaux et santé publique pour faire évoluer nos enfants dans un monde sain.
Les objectifs de S’Cool Bus sont de développer un mode de déplacements avec Zéro émission de CO2, de sensibiliser de façon ludique les jeunes à l’écomobilité, de leur permettre de rester en bonne santé grâce à la pratique d’une activité physique régulière et de créer du lien social.
Créée en juillet 2014, l'association S'Cool Bus est composée de 20 jeunes bénévoles motivés et venant de différents horizons. De 19 à 30 ans, ce sont des étudiants en médecine, commerce, ingénieurs, mécaniciens, sportifs de haut niveau. Ils ont tous la volonté d'apporter une contribution dans le domaine du développement durable.
Actuellement l’association S’Cool Bus est basée à Rouen. Le S’Cool Bus est en phase de test avec des élèves de l’école rouennaise Sainte-Marie.
L’association démarrera son activité de ramassage scolaire en septembre 2015. Pour la rentrée 2016 le projet se développera à Caen et dans d’autres villes de l’agglomération rouennaise (Saint-léger-du-Bourg-Denis et Malaunay).
Le S’Cool Bus s’installera aussi à Lille et à Bordeaux.
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S’Cool Bus
S’Coom Bus sur le site de financement participatif Ulule
Exposition « Au lycée, à vélo »
L’association Droit au vélo (ADAV) du Nord-Pas-de-Calais vient d’éditer une belle exposition pour sensibiliser les lycéens à l’utilisation du vélo, avec le soutien du plan départemental d'actions de sécurité routière (PDASR) du Nord et de la Région Nord-Pas de Calais.
Composée de 6 bâches, cette exposition a pour objectif d’inciter les lycéens à utiliser le vélo pour les déplacements quotidiens, notamment pour les trajets domicile-lycée. L’exposition se décompose en 3 parties :
- Lever les idées reçues sur l’utilisation du vélo (météo, peur du vol, danger...).
- Montrer les avantages de la pratique du vélo (autonomie, convivialité, économie, écologie, santé...).
- Apporter des conseils en termes d’équipement et de comportement à adopter dans la circulation au regard de situations concrètes (giratoires, angles morts des poids lourds, tourne à gauche...).
Les thèmes des 6 panneaux :
- Rapide, économique, écologique, le vélo est le véhicule du futur
- Plus rapide, plus libre
- Agir pour soi, pour les autres
- Halte aux idées reçues !
- Nos conseils
- Le bon matos
Avec l’autorisation de l’association ADAV, l’AREHN en a imprimé un jeu, disponible gratuitement au centre de documentation.
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Centre de documentation de l’AREHN
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