vendredi 27 juillet 2012

Les relations domicile-travail : Indicateurs de mobilité dans le bassin de vie de Rouen

L'Agence d'Urbanisme de Rouen et des Boucles de Seine et Eure vient de publier un nouveau document statistique très riche qui vise à l'observation du fonctionnement du bassin de vie de Rouen par le prisme des migrations domicile-travail issues du recensement de population de l'INSEE.

Les pratiques de mobilité recouvrent de nombreux motifs. S'il ne représente qu'une partie des déplacements, le motif « travail » est structurant du mode de vie des actifs occupés du bassin de vie de Rouen. Cette étude s'inscrit dans une démarche globale d'observation statistique et d'enquêtes qualitatives contribuant à la compréhension de la mobilité par l'ensemble des acteurs du bassin de vie de Rouen. Il constitue l'un des premiers apports de l'Agence d'Urbanisme à la mesure et à l'accompagnement des changements dans les comportements de mobilité.

Voici quelques résultats :
  •  La part de l’automobile dans les trajets strictement domicile-travail est dominante et représente 78 % de ces déplacements. A contrario, l'automobile n'est utilisée que dans un tiers des trajets domicile-université ou domicile-école (Source : Enquête Ménages Déplacements (EMD)).
  •  La part de la marche dans les migrations domicile-travail représente 8 % des déplacements des actifs occupés du bassin de vie de Rouen.
  •  La part du mode TC dans les migrations domicile-travail a progressé de 10,3 à 14 % dans le grand pôle urbain de Rouen et de 3,6 à 6,2 % dans celui de Louviers, entre 1999 et 2007. Dans les autres communes du bassin de vie de Rouen, cette part est passée de 1,8 à 2,3 %. La mise en service de systèmes performants de transports en commun en site propre (TCSP), comme le tramway dans les années 90, puis le bus à haut niveau de service TEOR (Transport Est Ouest Rouennais) dans les années 2000, a contribué à l’augmentation de l’utilisation des transports collectifs dans les communes desservies.
  • Les gares et haltes ferroviaires de Haute-Normandie desservent 1 160 000 habitants dans un rayon de 5 km, soit près de 64 % de la population régionale. Elles desservent également 520 000 emplois (73 %) et 465 000 actifs occupés (63 %). 76 % des actifs occupés haut-normands travaillant dans l’un des grands pôles urbains de Rouen ou Louviers résident dans ce périmètre autour des gares et des haltes. Il y a donc un important potentiel de report modal de la voiture vers le train...
Les principaux indicateurs des relations domicile-travail sont également proposés en dernière partie pour chacune des neuf intercommunalités qui composent le bassin de vie de Rouen : Communauté d’agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe (La CREA), Communauté de communes d'Amfreville-la-Campagne, Communauté de communes du Roumois Nord, Communauté de communes de Bourgtheroulde-Infreville, Communauté de l'agglomération Seine-Eure, Communauté de communes Seine-Bord, Communauté de communes du Plateau de Martainville, Communauté de communes des Portes Nord Ouest de Rouen, Communauté de communes du Moulin d'Ecalles.

Pour en savoir plus, téléchargez la publication sur le site de l'Agence d'Urbanisme :
http://www.aurbse.org/sites/default/files/AUR962_3fa8dq.pdfhttp://www.aurbse.org/sites/default/files/AUR962_3fa8dq.pdf

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