jeudi 7 mars 2013

« Journée nationale du vélo à l’école » dans la semaine du 27 au 31 mai 2013

Cette journée nationale se déroulera dans les écoles (élèves du CE1 au CM2) et collèges (élèves de 6e et 5e). Après deux réunions tenues en janvier et février au ministère de l'Ecologie, la Journée du vélo à l'école va être officiellement annoncée le 15 mars prochain. Elle aura lieu durant la semaine du 27 au 31 mai 2013, juste avant la Fête du vélo du 2 juin.

Aux côtés du ministère de l'Ecologie, le ministère de l'Education nationale sera maître d'oeuvre de l'opération avec des partenaires issus du monde sportif, éducatif et plus largement de la promotion du vélo : Fédération française de cyclotourisme (FFCT), Union sportive de l'enseignement primaire (Usep), Union nationale du sport scolaire (UNSS), Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), Villes et territoires cyclables...

Les travaux du groupe de travail "Vélo à l'école" sont animés par Dominique Lebrun, coordonnateur interministériel pour le développement de l'usage du vélo, en collaboration avec André Duco, de la direction de la sécurité et de la circulation routière, chargé de mission vélo à la direction générale de l'enseignement scolaire (Dgesco).

Les mots d'ordre de cette journée seront sécurité, écomobilité et santé. Si l'objectif est de développer l'apprentissage et la maîtrise du vélo à l'école dès la maternelle, les animations proposées viseront aussi à sensibiliser à la prévention routière, à promouvoir l'usage du vélo comme mode de déplacement actif et à mettre en avant les bénéfices du vélo en termes de santé et d'environnement auprès des élèves. La date de tenue de cette journée est laissée au libre choix de l'école durant la semaine de l'opération, tout comme les animations qui seront fonction d'initiatives locales.

La FFCT a annoncé qu'elle ferait des propositions aux écoles. Aucun objectif chiffré n'est avancé pour cette première édition, mais il est d'ores et déjà prévu de généraliser la Journée du vélo à l'école en 2014.


Source : http://www.localtis.info 

Liens utiles :
Blog éducation à la sécurité routière : Journée nationale du vélo à l'école

vendredi 22 février 2013

HEAT, outil pour mesurer les gains sur la santé mais aussi économiques d'une pratique généralisée des modes de déplacements actifs

HEAT (pour Health Economic Assessment Tool) est un outil en ligne sur Internet de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), qui vise à estimer les gains sanitaires mais aussi économiques résultant de la réduction de la mortalité, à la suite de la pratique régulière de la marche ou du vélo. Les paramètres peuvent être adaptés à des situations spécifiques. HEAT s'applique pour des évaluations à l'échelle de groupes de personnes, et non des individus. De plus, l'outil est valable pour des groupes de population âgés de 20 à 74 ans. Il n'est pas adapté pour les enfants et adolescents.

Par exemple, HEAT calcule la réponse à la question suivante: si X citoyens pratiquent le vélo ou la marche sur une distance (ou durée) Y tous les jours, quelle est la baisse du risque de mortalité ? Quel est le gain économique résultant de cette baisse ?

C'est, par conséquent, un outil utile pour tout décideur ou praticien local oeuvrant dans le domaine des politiques de déplacement : planificateurs des transports, organismes œuvrant dans le domaine du transport, de la marche, de la pratique du vélo ou de l’environnement, ainsi que les économistes de la santé et les experts en activité physique et en promotion de la santé.
Il se décline sous la forme d'un logiciel internet et d'un guide méthodologique.
 

Exemples d'applications :

* Lors de la planification d'une infrastructure cyclable ou pédestre, HEAT permet de produire un rapport coûts-bénéfices pour la santé et donne des arguments pour réaliser l'investissement.


* HEAT valorise la réduction de la mortalité si on utilise la marche ou le vélo pour une activité régulière par exemple pour aller travailler. Il peut également être utilisé pour illustrer les conséquences économiques d'un changement de mode de déplacement d'une population vers des modes actifs : marche ou vélo.

Exemple pour un groupe de 40 salariés d'une entreprise qui fait 40 minutes de vélo (aller-retour) chaque jour pour venir au travail sur une période de 3 ans (en comptant 220 jours de travail par an) :

  •  Chaque salariés fait 147 heures de vélo par an.
  • Cette action est susceptible de conduire à une réduction du risque de mortalité de 36 % en moyenne pour la population concernée (par rapport à des personnes qui ne font pas de vélo régulièrement).

  •  Parmi cette population, le nombre de personnes qui seraient attendus à mourir si elles ne faisaient pas régulièrement du vélo serait : 0,11.
  • Le nombre de décès par an qui sont empêchés est : 0,04.

  •  Calcul du gain économique :
La valeur de la vie statistique appliquée (1) est : 1 574 000 eurosLe gain économique annuel est de : 64 000 euros
Le gain économique accumulé sur 3 ans est de : 193 000 euros.

Dans le calcul, il est possible d'indiquer le coût d'un aménagement.
   
(1) La valeur statistique de la vie humaine n’est pas la valeur d’un être humain en particulier mais une valeur qui sert à faire des calculs, prendre des décisions cohérentes et établir des comparaisons entre des projets ou des politiques distinctes, en uniformisant la valeur de la vie humaine entre les différentes personnes.

Découvrir l'outil (en anglais)
http://www.heatwalkingcycling.org

Guide d'utilisation (en anglais)
http://www.euro.who.int/__data/assets/pdf_file/0003/155631/E96097.pdf

jeudi 14 février 2013

Appel à signer l’Initiative Citoyenne Européenne 30 km/h - redonnons vie à nos rues !

Le 13 novembre 2012, la Commission européenne a enregistré l’Initiative Citoyenne Européenne (ICE) déposée par des citoyens de 7 pays de l’Union et portant sur une généralisation du 30km/h comme vitesse de référence en zones urbaine et résidentielle. Cette Initiative doit maintenant rassembler un minimum d’un million de signatures sur une période d’un an pour être validée et soumise à la Commission, qui devra alors se saisir de la demande et, on l’espère, la transformer en proposition législative.

Une telle mesure contribuerait à rencontrer les objectifs – non atteints – de l’Union dans les domaines de la sécurité routière, de la réduction des nuisances sonores et de l'amélioration de la qualité de l'air. Elle aurait aussi pour effet d’augmenter la convivialité et le bien être des usagers dans l’espace public.

Rejoignons les 13 043 personnes qui ont signé à ce jour et diffusons l'information !


L'initiative citoyenne européenne (ICE), instaurée par le traité de Lisbonne, est une nouvelle forme de participation à l'élaboration des politiques européennes. Les citoyens invitent la Commission européenne à présenter une proposition législative. Elle peut ainsi, être amenée à rédiger de nouvelles lois dans les domaines relevant des ses attributions, mais n'y est pas forcée. L'initiative doit être soutenue par au moins un million de citoyens européens issus d'au moins 7 pays sur les 27 que compte l'Union.

Site de l'initiative en français
http://fr.30kmh.eu/

Signez !
https://30kmh.eu/oct-web-public/?lang=fr

Portail des villes 30, c’est à dire des villes qui adoptent la limitation à 30 km/h comme règle générale, la limite à 50 km/h devenant l’exception
http://ville30.org


Site de l'Union européenne sur l'initiative citoyenne européenne
http://ec.europa.eu/citizens-initiative/public/welcome?lg=fr

Une ville 30, c'est :

Plus de sécurité
Rouler moins vite, c’est mieux anticiper les obstacles et réagir plus rapidement, c’est également mieux communiquer avec les autres usagers. Cela signifie donc moins d’accidents. Et si malgré tout, un accident survient, les blessures sont moins graves. Un piéton heurté à 50km/h meurt dans 5 à 10 % des cas, à 30km/h, cette proportion tombe à 2 %.

Plus de convivialité

Quand la vitesse est réduite, le climat est plus serein : on constate une réduction du stress et de l’agressivité de tous ! La rue redevient un espace où il fait bon vivre, jouer, flâner…

Moins de bruit
Réduire la vitesse de 50 à 30km/h, c’est diviser l’intensité sonore par deux. Les gens sont également plus disposés à se déplacer à pied ou à vélo, ce qui réduit d’autant plus le bruit dans nos rues !

Plus d'autonomie
Les enfants peuvent se déplacer plus facilement et plus sûrement à pied ou à vélo. Les parents ne sont plus obligés de jouer le rôle de taxi. Cela signifie donc plus d’autonomie pour les enfants, et plus de temps libre pour leurs parents !

Plus de fluidité

La conduite est plus régulière, et les distances de sécurité sont réduites : le débit s’en trouve amélioré. Et si l’on ajoute à cela la diminution des accidents et du nombre de voitures dans les rues, ça en fait, des bouchons en moins !

Une meilleure qualité de l'air
Une conduite plus régulière et à bas régime consomme moins de carburant. En Allemagne, les automobilistes ont enregistré une diminution de 12 % de leur consommation ! Sans compter qu’instaurer une Ville 30, c’est encourager le développement des modes actifs, non polluants.

Angers est la première grande ville française (environ 150 000 habitants) à annoncer le passage en zone 30 de l’ensemble de ses rues résidentielles d'ici 3 ans. En octobre 2012, huit nouveaux quartiers sont passé en zone 30.

mercredi 30 janvier 2013

Les précieux conseils de Raph Ancel pour se déplacer à vélo en toute sécurité

Ces vidéos professionnelles, conçues par le "GRACQ – Les Cyclistes Quotidiens", une association belge, distillent efficacement de précieux conseils pour évoluer en sécurité dans le trafic, à vélo.

Ces séquences sont conçues comme une mini-série : chaque semaine du mois de juin 2010 était l’occasion de diffuser un nouvel épisode. Les thèmes abordés au travers des aventures de Raph Ancel, automobiliste frustré devenu cycliste heureux, correspondent à des situations auxquelles les cyclistes sont régulièrement confrontés en ville.
Les vidéos visent à sensibiliser les cyclistes à la sécurité routière avec une pointe d'humour, en montrant les comportements à adopter.

Nous vous encourageons à les visionner :

  • Episode 1 : L'homme éco-mobile
  • Episode 2 : Duel dans le SUL (contre-sens cyclable en France)
Raph Ancel affronte la subtile réalité des contre-sens cyclables.
  •  Episode 3 : L'angle de la mort


Raph Ancel choisit définitivement la sécurité.
  •  Episode 4 : Tournez manèges 
 Raph Ancel apprend à gérer les ronds points et autres giratoires.

Plus d'information :
http://www.raphancel.be


vendredi 21 décembre 2012

Un nouvel Observatoire national des Cédez le passage cycliste au feu (ONCPC)

L’arrêté du 12 janvier 2012, relatif à la signalisation des routes et des autoroutes, a créé un nouveau panneau le "cédez le passage cycliste au feu". Il peut être utilisé dans un carrefour à feu pour permettre aux cyclistes de tourner à droite (ou d’aller tout droit) lorsque le feu est rouge, sans toutefois bénéficier de la priorité. Cette possibilité n’est cependant pas généralisée à chaque carrefour car certains peuvent présenter des caractéristiques incompatibles avec la sécurité de ce mouvement. L’objectif est d’accroître la sécurité des cyclistes tout en diminuant leur temps de parcours.

Cette nouvelle signalétique soulève des interrogations quant aux modalités de mise en oeuvre. C'est pourquoi est né un observatoire national pour favoriser les échanges entre collectivités ayant déjà mis en oeuvre cette mesure et celles qui l'envisagent. Il doit permettre aux acteurs de l'aménagement d'accéder aux informations sur l'utilisation de ce panneau et contribuer à son déploiement sur le territoire.

Cet observatoire se présente sous la forme d'un site internet.

À ce jour, les témoignages de 36 collectivités qui ont d'ores et déjà installé ces panneaux sont recensés.

Observatoire national des Cédez le passage cycliste au feu (ONCPC)
http://www.voiriepourtous.developpement-durable.gouv.fr/le-cedez-le-passage-cycliste-au-r180.html

Télécharger gratuitement la fiche technique « Cédez le passage cycliste au feu rouge » (Fiche vélo-aménagement n°5 – décembre 2012)
http://www.certu-catalogue.fr/fiche-velo-amenagements.html


mercredi 19 décembre 2012

Optimove, un jeu coopératif sur la mobilité urbaine empruntable à l'IREPS à Rouen


 L'IREPS Haute-Normandie (Instance régionale d'éducation et de promotion de la santé) vient d'acquérir un jeu de plateau coopératif "Optimove", créé par une association belge "Empreintes". 

Il vise à encourager les jeunes, mais aussi les adultes, à se déplacer autrement pour lutter contre le changement climatique." Optimove" aborde la question de la responsabilité collective en matière de mobilité et sensibilise les joueurs à l'impact de leurs choix de mode de transport sur le changement climatique, l'environnement, la sécurité routière, la santé, l'aménagement du territoire. Il aborde également la question de la gestion du temps lié aux différents moyens de transport.

Le plateau de jeu, une ville avec son centre et ses quartiers périphériques, est tout d'abord aménagé par les participants, à l'aide d'une trentaine de petits blocs représentant les services d'une ville (police, maison de jeunes, magasins, poste...). Chaque équipe reçoit ensuite sa mission : aller au cinéma, acheter des timbres, aller à l’hôpital et choisit son mode de déplacements pour s'y rendre… Mais attention : les émissions de CO2 générées par les déplacements sont rassemblées dans un pot commun que l’on ne peut faire déborder ! Il faut donc coopérer tous ensemble pour réaliser les missions en respectant cette limite… Quelle combinaison de transport choisir ? En empruntant quel itinéraire ? Les joueurs sont aussi invités à répondre à des questions sur la mobilité, l'environnement ou la sécurité routière, permettant d'avancer et favorisant le débat d'idées. Ce jeu suscite réellement la réflexion et l'interaction entre participants.

Le travail de l'animateur est essentiel pour expliquer les enjeux abordés dans le jeu et pour lancer le débat sur la mobilité.


Carte d'identité du jeu

  • Date et lieu d'édition : septembre 2007 - Namur
  • Approche : jeux

  • Support : mallette en bois, 13x68x58cm, 11kg
  • Thèmes : mobilité/transport, milieu urbain.
  • Mots-clés : mobilité, transport, milieu urbain, ville, aménagement, sécurité routière.
  • Publics : jeunes, adultes, animateurs/éducateurs.
  • Tranche d'âge : 12 à 99 ans
  • Nombre de joueurs : idéalement de 7 à 14 joueurs (min. 4, max. 21) + 1 meneur de jeu. Une partie moyenne dure 45 minutes
  • Documents mis à disposition : 
- Règle du jeu
- Portefeuille de lecture sur les trois thématiques permettant à l'animateur de jeu d'aller plus loin dans ses réponses aux questions que les joueurs peuvent se poser.

Pour plus d'information :
http://www.cres-rouen.org/documentation.php

vendredi 7 décembre 2012

Innovation : des bus avec le pot d'échappement sur le toit pour améliorer la qualité de l'air des usagers de la rue

Une bonne nouvelle pour les mères et pères, promenant leurs enfants en poussette dans l'agglomération rouennaise mais aussi pour les automobilistes : les nouveaux TEOR de La CREA disposent de pots d'échappement sur leur toit afin d'améliorer la qualité de l'air des usagers de la rue (piétons, cyclistes, automobilistes...). Cette innovation fait suite à l'étude Exposilla, coordonnée par l'INSERM, en partenariat avec Air Normand et le CERTAM (cf. ci-dessous) dont l'objectif était de caractériser de façon dynamique l'exposition aux polluants atmosphériques dans l'habitacle de véhicules routiers. De cette étude , il ressortait que le positionnement de l'échappement au niveau de la route et la distance du véhicule émetteur du sillage (PM, NO, NO2) avait un impact fort sur la qualité de l’air dans l'habitacle des automobilistes qui suivaient ces véhicules émetteurs. De plus, l'étude a mis en évidence que la densité du trafic était relativement indépendante du problème : le sillage prime largement sur la pollution de fond.

Concevoir des véhicules avec des pots d'échappement sur le toit est donc apparu comme une solution prometteuse. La CREA a ainsi fait équiper ces nouveaux TEOR de cette technologie. Des analyses de la qualité de l’air vont être effectuées pour confirmer l’intérêt de cette technologie.

Le programme EXPOSILLA (Exposition polluants sillage automobile) 
Pendant longtemps, l’estimation des doses reçues dans l’habitacle automobile a été basée sur ce qui était mesuré en extérieur au niveau des sites en proximité de trafic routier. La qualité de l'air respirée par les occupants des véhicules était en revanche, jusque là peu étudiée. C'est ainsi que pour la première fois en France, à Rouen, des mesures très fines ont été réalisées, à l'aide d'une voiture spécialement équipée, sur une distance de 6 000 km au cœur du trafic dans l'agglomération rouennaise et en Ile-de-France. L'étude a démontré que "l'habitacle du véhicule est une enceinte très fortement polluée et ne représente en aucun cas une protection contre la pollution extérieure". Les fortes teneurs constatées ont surpris les experts eux-mêmes et ont posé de nouvelles questions ne serait-ce qu'en termes de santé.

Pour en savoir plus sur la qualité de l'air dans l'habitacle de la voiture
http://www.airnormand.asso.fr/Publications/Publications-telechargeables/L-Air-Normand
http://www.arehn.asso.fr/PDIE/bpbo4.pdf

jeudi 29 novembre 2012

Permis piéton et cycliste pour les enfants : des outils pédagogiques à la disposition des enseignants

Ceux sont deux initiatives nationales de prévention :
  •  du risque piéton chez les enfants de 8/9 ans, lancée en octobre 2006 dans les écoles, mise en œuvre par la Gendarmerie nationale, la Police nationale et la Préfecture de police, pilotée et financée par l'Association Prévention MAIF et parrainée par la Sécurité Routière.
  • du risque cycliste, chez les élèves de 10/11 ans lancée, en octobre 2008 par l'association Prévention MAIF dans les écoles.
Le principe est de faire passer aux enfants leur Permis piéton ou cycliste. Par des mises en situation et un jeu de questions-réponses, la démarche enseigne au-delà des règles de circulation piétonne et cycliste, le sens de la responsabilité individuelle, grâce à un ensemble de précautions, de réflexes et d’astuces supplémentaires permettant aux enfants d’assurer leur propre sécurité. Les enfants et leurs parents sont ainsi sensibilisés aux règles indispensables de circulation à pied ou à vélo.

Depuis 2009, le "Permis Piéton" s'adresse aussi aux enfants en situation de handicap : non ou malvoyants, sourds ou malentendants et à mobilité réduite. Couleurs, typographies, illustrations, audio-description, sous-titrage, lexique et conseils spécifiques permettent à tous les enfants, qu'ils soient valides ou en situation de handicap, de passer leur Permis piéton.

Ces outils s'intègrent naturellement dans le continuum éducatif déployé par la Sécurité routière en partenariat avec l'Education nationale. Ils sont
à la disposition des enseignants dans le cadre de l'APER - Attestation de Première Education à la Route -, créée par le Comité Interministériel de la Sécurité routière (CIRS) du 25 octobre 2000 pour sensibiliser les enfants, dès le plus jeune âge, aux dangers de la route. L'APER se déroule dans le cycle primaire et valide l'acquisition de savoirs et de savoir-faire liés à l'usage de la rue et de la route. Ces outils peuvent également être associés à la mise en place de pédibus ou vélobus.

"Permis piéton" et "Permis Cycliste" se présentent sous la forme de kits pédagogiques prévus pour une classe de 30 élèves. Ils sont remis gracieusement à chaque enseignant qui le souhaite par les bénévoles de l’association Prévention MAIF. Ce kit contient tous les éléments nécessaires à la sensibilisation des enfants : 30 codes, 1 DVD, 30 fiches d'examen, 30 Permis, un guide de l'enseignant et une affiche.


Pour obtenir des kits Permis piéton et permis cycliste, adressez-vous à l'antenne Prévention MAIF la plus proche de chez vous :

  • Antenne Prévention MAIF de l'Eure, 2 boulevard de Normandie, BP 588  27005 Evreux cedex -  
Tél. : 02 32 39 07 03 - prevention.maif.evreux@maif.fr

  • Antenne Prévention MAIF de Seine-Maritime, 129 boulevard de l' Europe , BP 1038  76172 Rouen cedex -
Tél. : 02 35 03 12 92 -
prevention.maif.rouen@maif.fr

Pour en savoir plus :
http://www.permispieton.com
http://www.ensembleavelo.fr


D'autres ressources pédagogiques sur le site portail de l'Education nationale dédié à la sécurité routière
http://eduscol.education.fr/education-securite-routiere

vendredi 26 octobre 2012

Pour augmenter la part modale du vélo, développons les vélo-écoles

Crédit photo : Avélo

Le vélo est un mode de déplacement de plus en plus utilisé par les citoyens mais sa part modale est encore faible comparativement à celle de la voiture : en 2008, seuls  2,85 % des déplacements sont effectués à vélo (Source : Club des villes et territoires cyclables). Hubert Peigné, coordonnateur interministériel pour le développement de l’usage du vélo de 2006 à 2011, considère l’enseignement de la mobilité à vélo comme un puissant levier pour développer ce mode de déplacement en France.

Beaucoup de citoyens aimeraient s’y mettre mais ne se sentent pas à l’aise dans la circulation en ville ou ne savent pas faire du vélo. Pour lever ce frein, il est pertinent aujourd’hui de développer les vélo-écoles. La Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) a réalisé en juillet 2012 une enquête sur le sujet. Depuis la création de la première vélo-école à Montreuil en 1999, 34 autres vélo-écoles associatives ont vu le jour dans les villes françaises. D'autres sont en projet. A ce jour, 35 formateurs salariés et 128 formateurs bénévoles sont mobilisés.  La grande majorité des vélo-écoles s’adressent aux adultes, qui sont aussi bien des vrais débutants (femmes étrangères, en réinsertion), que des personnes qui souhaitent reprendre confiance pour circuler en ville. 50 % des vélo-écoles interviennent auprès d’enfants (en milieu scolaire ou non). Certaines vélo-écoles comme par exemple Avélo à Rouen interviennent également auprès d'entreprises dans le cadre de plan de déplacements.

Afin de professionnaliser l'activité de vélo-écoles, une instance française de coordination "apprentisage de la mobilité à vélo" travaille à la mise en place d'un certificat de qualification professionnelle "Educateur mobilité à vélo". Il constituera un diplôme professionnel reconnu par l'Etat, de 140 heures de formation, à l'attention de ceux qui veulent en faire une activité professionnelle rémunérée. Cette instance de coordination regroupe la FUB, les Moniteurs cyclistes français, la Fédération française de cyclisme, la Fédération française de cyclotourisme et le Club des villes et territoires cyclables. En attendant l'existence de ce certificat, il est possible de se former grâce aux formations "initiateur mobilité à vélo", d'un volume de 24 heures, proposées par des fédérations telles que la FUB.


Crédit photo : Avélo
La dynamique des vélo-écoles est lancée : coopération des acteurs, amélioration de la visibilité des vélo-écoles et démarche de qualification en cours d'élaboration. Si l'on veut faire de l’apprentissage un puissant levier du développement du vélo et de l’écomobilité, il est important aujourd'hui que les collectivités locales se mobilisent et soutiennent cette dynamique. Il est tout aussi important que les acteurs du monde de l'éducation s'approprient ce sujet et mettent en place un apprentissage du vélo dans la circulation à l'instar de nos amis belges de l'association Pro Velo qui ont créé le Brevet cycliste pour les élèves de 6e et 5e. Ce Brevet offre aux jeunes la perspective de devenir acteurs de leur mobilité. Encadrés par leurs enseignants et/ou les formateurs de Pro Velo, les élèves apprennent, dans leur environnement immédiat, les bases de la conduite à vélo, en sécurité et en autonomie, en site protégé mais aussi sur la route
 

Trois vélo-écoles en Haute-Normandie :
A Rouen : Avélo. courriel : avelo@numericable.fr
A Evreux : Cicérone. Courriel : cicerone27@cicerone-tandem.fr
Au Havre : La Roue libre : https://www.facebook.com/rouelibre.lehavre

Liens utiles : 

  • Enquête vélo-écoles FUB - juillet 2012
http://www.fubicy.org/spip.php?article349
  • Liste des vélo-écoles françaises
http://www.fubicy.org/IMG/pdf/coordonnees_velo_ecoles_FUB.pdf
  • Dossier du Club des villes et territoires cyclables : À l’école du vélo ! Accompagner l’essor des vélo-écoles (mai-juin 2011)
http://www.villes-cyclables.org/modules/kameleon/upload/V-V50_BAT_FINAL_WEB.pdf
  • Site du brevet du cycliste belge
http://www.brevetducycliste.be
  • Site de l'association belge Pro Velo
http://www.provelo.org

mardi 16 octobre 2012

Innovation : un abri à vélos solaire public équipé d'un dispositif de recharge par induction, une 1ère mondiale



Haguenau, une commune alsacienne de 36 000 habitants, devient ville test en proposant au grand public un abri à vélos solaire équipé du dispositif de recharge par induction. L’abri installé au centre-ville, rue de la Moder, permet à tout cycliste de garer et de recharger son vélo à assistance électrique, quel que soit le modèle.

Cette réalisation est le fruit du partenariat entre la Ville de Haguenau et l'entreprise Sew-Usocome, située sur le territoire communal, qui a mis au point un système de recharge de véhicules électriques (vélos ou voitures) sans contact, grâce à un procédé par induction. La ville de Haguenau met cette innovation à la disposition de tous les cyclistes, habitants et visiteurs, librement et gratuitement. Il s'agit d'une première mondiale.

Cet abri à vélos solaire, de technologie 100 % française, permet d’accueillir 10 vélos : 4 vélos électriques à recharge classique (prise électrique), 2 vélos à recharge de batterie sans contact et 4 vélos « traditionnels ».

Comment fonctionne la transmission d’énergie sans contact ?
Le cycliste recharge simplement les batteries de son vélo en le stationnant sur une plaque de transfert intégrée dans le sol. Un champ magnétique se crée à travers la béquille, permettant la transmission d’énergie électrique. Ainsi, avec ce système, on s’affranchit des branchements et prises électriques. Cette technologie de transfert d’énergie sans contact est déjà utilisée pour des applications industrielles, et est désormais proposée pour le vélo.

Téléchargez le dossier de presse :
http://www.ville-haguenau.fr/sites/default/files/images_contenu/presse/abrivelossolaire/Dossier%20de%20presse%20Abri%20velos%20solaire.pdf

vendredi 12 octobre 2012

Observatoire régional de santé Île-de-France : les bienfaits de la pratique du vélo

 L'Observatoire régional de santé Île-de-France (ORS) vient de publier, à l'occasion de la semaine européenne de la mobilité, une étude évaluant les bénéfices et les risques sanitaires d'une augmentation de la pratique du vélo en Île-de-France à l'horizon 2020.  

Les résultats montrent que les bénéfices sur la santé de la pratique du vélo sont largement supérieurs au regard des risques potentiels (sécurité, pollution).

Il s'agit de la première étude française qui intègre une large gamme d'impacts sanitaires, à partir des résultats de la recherche internationale appliqués à un territoire donné. Bien que centrées sur la région parisienne, la méthodologie pourra être appliquée sur d'autres secteurs géographiques. Ce travail a été effectué sur la base de scénarios partagés avec les décideurs de la Ville de Paris, de la Région Île-de-France, des Conseils généraux et du Syndicat des Transports d'Île-de-France.

Une évaluation des différents impacts possibles a été réalisée :
- Bénéfices individuels : effets positifs sur la santé de l’activité physique, baisse du stress lié aux transports motorisés ;
- Bénéfices collectifs : baisse de la pollution atmosphérique, baisse du bruit, baisse de l’accidentologie causée par les voitures, baisse des gaz à effet de serre ;
- Risques individuels : hausse de l’accidentologie des cyclistes, exposition à la pollution atmosphérique ;
- Risques collectifs : hausse de l’accidentologie causée par les cyclistes.


Les résultats montrent :

- Des bénéfices sur la santé de la pratique du vélo largement supérieurs aux risques : avec un doublement de la pratique du vélo en Île-de-France en 2020 (soit 4 % de l’ensemble des déplacements), les bénéfices
d’une augmentation de la pratique du vélo en Île-de-France, en termes de mortalité,  seraient 20 fois plus élevés que les risques.

- Un ratio bénéfices/risques particulièrement élevé grâce aux bénéfices de l’activité physique liée à la pratique du vélo, et qui s’avère plus important au fur et à mesure que l’on s’éloigne du cœur de l’agglomération parisienne.

- Une hausse de la pratique qui n’implique pas une hausse de l’accidentologie dans les mêmes proportions et qui, avec un fort report d’automobilistes vers le vélo, peut même s’accompagner d’une baisse de l’accidentologie globale.

- Un impact sur la pollution de l’air et sur le bruit positif mais relativement faible, toutefois potentiellement plus important si la hausse de la pratique du vélo s’accompagne de politiques ambitieuses de réduction de la vitesse et de la circulation en ville.

- Enfin, un risque d’exposition à la pollution atmosphérique des cyclistes plus élevé que le risque d’accidentologie. Ces résultats sont dus à un niveau de pollution particulièrement important en Île-de-France. Cependant, l’exposition du cycliste diminue à mesure que la place du vélo dans la ville s’écarte de la circulation.

Cette étude, qui montre que les bénéfices sur la santé de la pratique du vélo sont largement sous-estimés par rapport aux risques, en particulier d’accidentologie, va permettre ainsi de guider les politiques de promotion du vélo et plus largement des "mobilités actives", nationales ou locales.

Synthèse des résultats sur la mortalité en Île-de-France
  *Le ratio bénéfices/risques (B/R) est calculé avec le bénéfice minimal et le risque maximal
Scénario 1 : 4 % de part modale du vélo en Île-de-France
Scénario 2 : 8 % de part modale du vélo en Île-de-France
Scénario 3 : 20 % de part modale du vélo en Île-de-France

Sources : SOES, Insee, Inrets - ENTD 2008 ; Inserm Cépi DC ; Driea - Observatoire régional de la sécurité routière- ; Irmes ; Airparif ; Insee RP ; Exploitation ORS Île-de-France

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jeudi 27 septembre 2012

Astuces pour pérenniser le pédibus


Le forum des associations de Pont-de-l'Arche
• Tenir un stand au forum des associations à chaque rentrée scolaire : les parents et enfants s'inscrivent au pédibus et reçoivent un kit - vêtement de pluie, sac... - (40 enfants inscrits grâce à cet évènement à Pont-de-l'Arche !)




• Participer à l'évènement international "Marchons vers l'école" qui a lieu chaque année en octobre pour lancer ou relancer la dynamique (http://www.iwalktoschool.org)

• Présenter le pédibus lors des réunions de rentrée de l'école


• Rédiger des articles dans le bulletin municipal avec présentation des parents accompagnateurs.


• Réaliser un trombinoscope des parents accompagnateurs et le diffuser


• Introduire l'animal (âne ou cheval)
http://clubecomobilitehn.blogspot.fr/2012/09/retour-dexperience-lasinobus-de-louviers.html
http://clubecomobilitehn.blogspot.fr/2012/07/un-hippobus-offranville-dans.html


• Aborder le pédibus sous l'angle sécurité routière, santé
 

Les seniors accompagnent les enfants du pédibus
de Saint-Léger-du-Bourg-Denis.
• Faire appel à des seniors pour l'accompagnement : grands-parents, associations de randonnée, Clubs du 3e âge... (Cela fonctionne à Saint-Léger-du-Bourg-Denis !)

• Faire passer aux enfants le permis piéton

( http://www.permispieton.com)

• Mettre à disposition un agent municipal pour lancer la dynamique.


• Montrer l'exemple : élus présents pendant les premières semaines.


• Récompenser les bénévoles participants (parents, seniors...) : cadeau à Noël, offrir une place de spectacle (pour les communes)…


• Organiser des moments festifs (barbecue du pédibus, rencontre autour d'un café, fête des voisins)

 Tenir un stand pédibus à la kermesse (un jeu en préparation au Club écomobilité scolaire)

• Former les parents accompagnateurs avec l'aide de la police municipale

Logo réalisé par les enfants du centre de loisirs de Pont-de-l'Arche











• Impliquer les enfants dans la création d’un logo, d’une chanson, d’un dessin (temps scolaire ou périscolaire)


• Solliciter les élèves du Conseil municipal des enfants (à créer s'il n'existe pas)
 



Faire passer les chartes, inscriptions, dépliants pour convaincre (http://www.arehn.asso.fr/ecomobilite/plaquette_pedibus.pdf), dans les cahiers de liaison des enfants de l'école

• Réaliser des animations pédagogiques dans les classes (http://www.cardere.org)

 • Utiliser les nombreuses ressources pédagogiques qui existent

(http://arehn-asso.superdoc.com/Documents/pdf/Fichepedago/fiche_pedago_plan_deplacements_scolaires.pdf)

Faites-nous part de vos astuces pour compléter la liste !

mardi 11 septembre 2012

Retour d’expérience : l’asinobus® de Louviers


L’atelier d’échanges du Club écomobilité scolaire qui s’est tenu le 19 juin 2012 à Louviers, en partenariat avec la Ville et l’association Le Chemin du halage, a  réuni une vingtaine de participants. Une visite de terrain puis les nombreux échanges entre membres du Club nous ont permis d’en savoir plus sur l’asinobus® de Louviers

Il a fonctionné du 12 mars 2012 jusqu’à la fin de l’année scolaire à titre expérimental et a repris à la rentrée scolaire de septembre 2012. Il fonctionne sur deux lignes en alternance : le lundi et mardi vers l’école Jean Moulin, via le quartier des Tisserands, le jeudi et vendredi vers l’école Anatole France, via le quartier Maupassant. Le pédibus fonctionne les autres jours de la semaine et aucune différence d’effectif n’a été constatée, les jours où les ânes sont absents. Les cartables des écoliers sont installés sur le dos des ânes, Pom et Nénette, grâce à un équipement adapté. L’équipe enseignante a apporté son soutien actif au projet.

Le pédibus avait été initié auparavant, mais très vite, un effritement du projet avait été constaté, la grande majorité des parents ne souhaitant pas confier leurs enfants à des parents non connus. L’idée d’introduire l’animal dans le pédibus est alors née. Une expérimentation a ainsi été lancée avec l’association Le Chemin du halage. Une animatrice a été embauchée. Du jour où l’animal est arrivé dans le pédibus, la confiance des parents envers l’équipe accompagnatrice s’est instaurée. « L’animal fédère de façon magique, merveilleuse, les personnes », selon Pascal Vidaillac, directeur du Centre social Pastel de Louviers, qui coordonne le projet. L’asinobus® permet ainsi de rendre plus attractif le dispositif de pédibus mis en place par la Ville de Louviers depuis quelques mois.

Il s’agit du premier asinobus® régulier en France avec des ânes bâtés. Les deux ânes assurent d’autres tâches : le ramassage des corbeilles de déchets en ville, l’entretien d’un espace naturel appartenant à la commune et géré par la Communauté d’agglomération Seine-Eure (dans l’impasse des prés où ils paissent quand ils ne sont pas en activités) et l’animation dans les centres de loisirs ou lors d’évènements organisés par la Ville (carnaval, Louviers Plage…). Selon Solveig Rassat, coordinatrice de l’association du Chemin du halage, l’âne est attractif pour les enfants et les personnes éloignées de l’emploi. Il permet la création de lien social. Par exemple, grâce à l’asinobus®, un enfant est devenu assidu à l’école. Des jeunes exclus de l’emploi et peu qualifiés peuvent retrouver un emploi grâce à l’introduction de l’animal dans les services publics. C’est un projet simple à mettre en place avec quelques contraintes facilement surmontables, et qui nécessite le soutien de quelques personnalités de la collectivité. L’animal dans la ville régule la circulation : « Mieux vaut deux ânes dans la ville qu’un dos d’âne » ajoute Solveig.

Pour mettre en place un tel projet, il faut du temps, tous les acteurs, notamment les élus, doivent changer leurs pratiques. Ils doivent apprendre à se saisir des richesses de leur territoire. C’est un travail de longue haleine. Faire porter le projet d’asinobus® par le centre social Pastel a été, par exemple, une vraie réussite. La convention entre le Chemin du halage et la Ville de Louviers a permis de créer un emploi de 20 heures par semaine de « cant’anier », cette personne est chargée de piloter les deux ânes, Pom et Nénette, dans toutes leurs fonctions.

Contact : Pascal Vidaillac, courriel : pascal.vidaillacatville-louviers.fr

 Le Chemin du halage

Cette entreprise sociale et solidaire a pour objectif de promouvoir l'énergie de trait, Cheval et âne, comme une énergie moderne, durable et renouvelable. Ses domaines d'application sont l'agriculture, le tourisme et la gestion des services publics (déchets, espaces naturels…).
  

Contact : Solveig RASSAT, courriel : lecheminduhalageatfree.fr

 Photos : Gérard Pontini/Ville de Grand-Couronne, Anne-Sophie de Besses/AREHN 

vendredi 7 septembre 2012

Park(ing) Day 2012, ça approche !

Pour vous, c'est quoi une place de parking ? Un rectangle de béton payant réservé au stationnement des véhicules? Et si ça devenait... un potager... un espace de détente... un studio d'enregistrement de radio ?

PARK(ing) DAY est un événement mondial annuel ouvert à tous qui a lieu le 3e week-end de septembre, durant lequel citoyens, artistes collaborent pour transformer temporairement des places de parking payantes en espaces végétalisés et conviviaux. Finalement, une place de parking ça reste une surface ouverte dans l'espace public, que l'on peut occuper à sa façon, tant qu'on la paye.

PARK(ing) DAY est une réflexion globale sur l'espace urbain, sur la place qui y est faite à la nature et sur la qualité de vie en centre-ville. Cet évènement nous révèle temporairement les possibilités offertes par de tels espaces, et nous aide à changer notre regard sur la ville que l'on aimerait plus durable.

Depuis sa création en 2005 à San Francisco par Rebar, un collectif d'artistes et de paysagistes, Park(ing) Day a déjà rassemblé dans le monde entier plus de 180 villes dans plus 30 pays. Des milliers de personnes, guidés par les mêmes principes, ont créé des centaines d'installations sur des places de parking, générant ainsi un événement annuel international.

Tous ceux qui, le temps d'une journée, souhaitent donner à ces espaces un autre visage, se retrouveront le vendredi 21 septembre et le reste du week-end partout dans le monde, en France, à Rouen... Alors participons à ce mouvement international !

Pour participer :
  •     Parcourir les photos et vidéos des éditions précédentes, pour se donner des idées
  •     Investir une place de parking avec créativité : jardin, espace de massage, table de dégustation, poulailler, table de ping-pong, quiz, présentation du pédibus...
Et échanger avec les passants sur notre vision de cet espace public !

Et le 22 septembre, on réinventera Rouen ensemble : PARK(ing) DAY " La ville réinventée" 13 h-17 h

Radio, street art, lectures, ateliers pour faire ses produits soi-même, ses seedbombs... A l’antenne, on réinventera la ville pour se déplacer, manger, s’informer, partager autrement. On repensera l’architecture, on plantera des petites graines d’art, on partagera nos idées, nos fichiers, nos légumes!
Site internet :
http://rebeccarmstrong.net/2012/09/05/parking-day-rouen-j-17-reinventons-la-ville
http://www.facebook.com/events/304817439613965
Localisation : à venir

Plus d'information : 
http://www.parkingday.fr
http://parkingday.org